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Nous nous apprêtons dans un mois à rejouer ma pièce “Temps Mort“à Monaco. Les jeudi 11 (20h30), vendredi 12 (21 heures), samedi 13 (21 heures) et dimanche 14 juin (16h30) au théâtre des Muses de Monaco, nous remonterons sur scène avec mes compagnons Carlo Casaccia et Bruno Gallisa. C’est dans ce même théâtre qu’il y a presque 2 ans j’accouchais de cette pièce si importante pour moi. Quelle émotion d’y revenir !
Cette émotion ne sera forcément pas la même… et tant mieux. Je joue désormais cette pièce avec plus de légèreté et moins de stress. Les enjeux ne sont plus les mêmes et il ne reste que le plaisir d’être sur scène avec 2 amis qui partagent le même plaisir de jouer un texte que j’ai écrit il y a trois ans déjà. Nous avons répété toute cette semaine à Monaco et cela a été un plaisir intense de retrouver la scène et mes deux compères pour se remettre le texte en bouche.
Ce qui m’a le plus étonné, c’est l’interprétation de mon personnage. Je ne le joue plus de la même façon et c’est assez étrange de ressentir les choses, le texte, les situations, de manière différente. Nous avons également encore trouvé des idées de mise en scène qui nous ont bien fait rire et on espère que le public sera au rendez-vous.
Réservations :
– par téléphone : 00377 97 98 10 93
– par mail : theatredesmuses@gmail.com
– via un formulaire de contact : http://www.theatredesmuses.fr/?page_id=47
– sur place : tous les jours du lundi au samedi de 9h30 à 11h30 et les lundis et mardis de 17 h à 21h00
Le théâtre n’est pas encore muni d’équipement CB.

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Je déteste ces périodes de ma vie où le temps parait suspendu à une corde à linge, où la trotteuse de ma montre trainasse sur le cadran qu’elle est pourtant censée parcourir à une vitesse immuable ; où les minutes se griment en heures pour maquiller des journées interminables. Je pars lundi au Bénin, décollage de Marseille à 10h30 direction Paris d’où un plus gros Airbus prendra son envol pour se diriger vers Cotonou, 7 heures de vol, atterrissage à 20h10 puis la cohue, le joyeux désordre de l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin et peut-être des bagages absents (cela m’arrive à chaque fois). Je compte les heures qui me séparent de l’embarquement.
J’ai hâte d’y être. Envie d’ailleurs, de respirer un autre oxygène, de ressentir des choses différentes, de remettre en perspective les petits tracas du quotidien, de faire de nouvelles rencontres, d’oublier mes échecs et de repartir de là-bas avec le sentiment que j’ai été utile à quelque chose. Bref, vous l’aurez compris, je trépigne d’impatience.
Mes journées sont pourtant bien remplies et je ne devrais pas m’ennuyer, mais que les nuits sont longues… Je n’arrête pas de faire des allers et retours pour récupérer, qui des téléphones portables (la Société Marseillaise de Crédit m’en a offert 20 dans leur emballage d’origine !), qui du matériel de dentisterie, qui des crayons, qui des vêtements et des chaussures usagés, qui des robes et des tee-shirts neufs offerts par le Hard Rock Café Marseille etc. Le reste de mon temps est partagé entre le Consulat du Bénin, la Bank of Africa où j’ai ouvert un compte que je vais quotidiennement approvisionner avec vos dons, sans oublier les réunions avec des avocats spécialisés en mécénat pour que l’association que je monte soit sur de bons rails dès le début, des appels à droite à gauche pour que je n’ai pas à payer d’excédent de bagages à l’aéroport ou chez Orange pour faire débloquer sans frais les téléphones que l’on m’a donnés…
Bref, j’ai des journées chargées surtout qu’il y a le boulot qui tombe régulièrement, les projets en tout genre sur lesquels je suis consulté, la table ronde que je prépare et que je vais animer 2 jours après mon retour pour le Réseau Entreprendre sur les échanges économiques en Méditerranée, un tournage à Grenoble pour la société HighCo pour la fin du mois et un projet ENORME sur lequel j’ai été sollicité et dont je vous parlerai quand j’en aurai le droit.
C’est bizarre mais toute cette frénésie, toute cette agitation ne parvient pas à me remplir totalement et je compte bien sur le Bénin pour me rassasier.

J’ai tourné cet été 6 spots pour l’agence Marsatwork et un de ses clients, un important groupe bancaire français. Les six spots étaient destinés à de la communication interne et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas le droit de vous les montrer “finis“. Je peux juste affirmer que les spots ont beaucoup plu et je suis assez satisfait du résultat car la tâche n’était a priori pas facile. Il nous était demandé de faire passer des messages pour améliorer l’utilisation de la messagerie interne par les milliers de collaborateurs de cette banque… Tout cela de manière drôle et dynamique. Mission accomplie ! On m’a même reconnu à un guichet et félicité pour mon “œuvre“ !
Pour réussir ce difficile pari, je me suis entouré (comme d’habitude) des meilleurs : Vincent Evrard au cadre, Cyril Chauvin pour les lumières, JR pour le son, Sabrina pour le maquillage et surtout François Volfin pour tous les effets numériques et le motion design dont vous verrez quelques extraits sur la video du making off. A la production, Cécile Mennesson et Dorothée Delaporte de l’agence Marsatwork.
Nous sommes en train de réfléchir avec François à mon film des vœux 2015 et si le projet que nous avons en tête est réalisable, cela va être terrible…

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On m’a demandé d’apporter un peu de légèreté à cet événement afin que le personnel convié ne voit pas trop le temps passer. Mission accomplie d’après les nombreux échos que j’ai entendus à la fin de ces 2 jours où j’ai distillé mon sens de l’humour entre les tables rondes, les discours et les interviews des big boss de l’entreprise. 1 mois de préparation avec l’agence de communication, de réunions avec le directeur de la communication, de conférences téléphoniques avec tous les intervenants ont été nécessaires pour comprendre le métier et les enjeux d’ERDF et produire un conducteur qui tienne la route. Gardien du temps, j’ai conclu le dernier jour avec… 2 minutes d’avance sur l’heure prévue.
J’adore animer ce type d’événement car on a des sensations proches de ce que l’on éprouve au théâtre même si l’on doit mettre son talent au service d’une entreprise, de son image. Il faut trouver le bon ton, le bon curseur, improviser, réagir à 200 à l’heure, savoir ne pas franchir la ligne blanche et ne pas confondre le métier de maitre de cérémonie avec celui de comédien de one man show. Rester à sa place tout en marquant l’événement de sa présence.
Prochain événement pour moi ? Dans 2 mois, à Carpentras, les 15 ans d’une grosse structure… mais là, je serai accompagné de Virginie Grandval et Carlo Casaccia qui joue à mes côtés dans Temps Mort que nous allons rejouer à Monaco au mois de juin prochain.

Patrick Fiori
Il m’est arrivé une histoire cocasse vendredi soir alors que j’étais invité par le centre commercial Grand Littoral à un concert des Gipsy Kings. J’avais dans un premier temps décliné l’invitation VIP qui m’avait été adressée, ayant peu d’appétence pour les plaintes braillées à la guitare par 7 gitans chaussés de santiags, a fortiori dans une galerie marchande d’un centre commercial.
J’ai par la suite accepté car je suis faible et que je n’ai pas su dire non à l’attachée de presse qui est quelqu’un que j’apprécie et qui a su développer les arguments nécessaires pour concrétiser ma présence. Je m’y suis donc rendu accompagné de mon fils afin d’avoir un alibi pour partir plus tôt au cas (probable) où l’ennui me gagnerait. Je fus accueilli de manière très protocolaire par d’accortes hôtesses qui ont coché mon nom sur la liste des invités “VIP“ et qui ont su me faire sentir que j’étais une personnalité attendue.
Je pénétrais dans la zone où le concert devait se tenir par une entrée VIP réservée à quelques people triés sur le volet. On nous a passé des bracelets fluorescents afin que le service de sécurité du centre commercial (qui possède un QI proche de celui d’un bulot) ne se jette pas sur nous à coup de tasers. Ils avaient beau porter des costumes et des cravates, on sentait bien qu’ils n’avaient pas trop l’habitude de gérer une population de VIP et qu’ils étaient plus enclins à frotter les oreilles des nombreux voleurs à la tire qui pullulent dans ce centre situé dans les quartiers nord. Nous avons néanmoins réussi à passer le contrôle et entrer dans le centre alors qu’une foule surprenante et impressionnante faisait la queue dans une autre file d’attente qui s’étirait jusque sur le parking extérieur.
C’est à ce moment là que je fus alpagué par une jeune femme qui faisait la queue dans la file voisine à la mienne (celle réservée à la plèbe), séparée par une fragile mais utile barrière métallique. Je voyais bien qu’elle me regardait avec insistance et timidité depuis quelques minutes et j’étais persuadé qu’elle me reconnaissait de mes exploits télévisuels ou encore de ma performance théâtrale. Je l’ignorais avec majesté comme toutes les stars le font, attendant qu’elle n’en puisse plus et qu’elle se jette sur moi pour me crier son amour et sa passion pour mon talent. Elle le fit sans attendre quelques secondes plus tard mais le réconfort que j’en tirai fut très loin de mes attentes… En effet, elle m’apostropha de la sorte : “bonjour… c’est vous ? Je veux dire… C’est vous le chanteur de Patrick Fiori ?“  J’étais anéanti. Elle ne m’avait pas reconnu. Pire : elle me prenait pour un autre. Pire ! Elle me prenait pour un subalterne, un second rôle, un artiste de l’ombre, un factotum : un choriste de Patrick Fiori !! J’eus envie de la gifler violemment sur place mais la présence de mon fils (et des mono-neurone en costume cravate) m’a dissuadé d’accomplir un geste qui m’aurait pourtant soulagé.
Mais le plus étrange reste la réponse que j’ai formulée à cette fan transie. Au lieu de m’excuser de ne pas être le choriste du chanteur corse, j’ai répondu : “oui, oui, c’est moi“ sous le regard médusé de mon fiston. Pourquoi avoir menti à cette connasse ? Je ne saurais vous le dire. Je crois que je n’ai pas eu envie de la décevoir. Peut-être aussi ai-je été désireux de voler un peu de notoriété à cet anonyme chanteur de tournée ? Cet ersatz de vocaliste ? Quoiqu’il en soit, aussitôt la réponse sortie de ma bouche de fieffé menteur, j’ai vu mon admiratrice tourner de l’œil et vaciller sur ses jambes. Elle a murmuré un grossier “oh putain, c’est pas vrai !“ en souriant de joie et en cherchant du regard ses copines pour les avertir que “j’étais“ là. C’est là que j’ai choisi de fuir, tirant sur le bras de mon fils avant de grimper quatre à quatre les marches de l’Escalator donnant accès à l’espace VIP.
Je me suis conforté de cet affront qui m’avait été maladroitement fait en me disant que, peut-être, un jour, une femme s’approchera du choriste de Patrick Fiori pour lui demander timidement : “euh, excusez-moi… Vous êtes Jeff Carias ?“. La différence est qu’il n’aura aucune idée de qui elle parle.

comédietoulouse
Ce qu’il y a de bien avec les tournées théâtrales (j’ai un peu honte d’oser parler de “tournée“ alors que nous avons autant de dates à notre planning que Les Forbans ont de disques d’or), c’est que l’on découvre des villes dans lesquelles on aurait jamais eu l’occasion de mettre les Converse. Toulouse fait partie de ces villes dont j’avais entendu parler sans jamais y aller et mes compagnons de scène et moi-même avons été enthousiasmés par la gentillesse de ses habitants et la propreté de ses rues.
La Comédie de Toulouse est un TRES beau théâtre appartenant aux Chevaliers du Fiel qui s’y produisent régulièrement. 300 places assises, un balcon, un bar, de confortables loges avec douches… tout a été pensé pour le confort des comédiens et de leurs spectateurs et c’est assez rare pour le souligner. Nous avons reçu un accueil digne des plus grandes stars du show business et j’en suis encore surpris : nous avons été logés à l’hôtel, invités au restaurant, nos loges étaient remplies d’attentions, de sucreries et de boissons, le régisseur technique était aux petits soins pour nous et la directrice des lieux d’une gentillesse désarmante. Qui plus est, elle a aimé la pièce et l’a bien vendue à ses clients…
Nous n’avons pas rempli cette belle et vaste salle mais peu d’artistes y arrivent à part les propriétaires, véritables stars dans leur ville rose. Néanmoins, l’accueil reçu par ce public qui ne nous connaissait pas, a été formidable : ils nous attendaient à la sortie pour nous dire tout le bien qu’ils avaient pensé de notre prestation et ont laissé des commentaires élogieux qui m’ont fait rougir de plaisir sur le Livre d’Or du théâtre. La représentation de Samedi a été énorme et nous avons pris énormément de plaisir à jouer cette pièce qui prend un tour nouveau et qui révèle des aspects et une profondeur que je n’avais pas imaginé à l’écriture.
Voilà, nous sommes rentrés avec nos valises emplies de cassoulet et de saucisses toulousaines que nous allons déguster chacun de notre côté en nous remémorant tous les bons souvenirs que nous nous sommes fabriqués là-bas. Que de fous rires ! On aurait dit 3 gamins faisant l’école buissonnière. Revigorant…

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Bientôt les habitants de Togbota aussi, auront leur château d’eau ! Grâce à vous. Car, oui, on y est arrivés ! J’ai collecté 4 440,00 € ! Quant à Lucie, la bénévole qui va m’accompagner pour ce voyage, elle a récolté de son côté 695 €. L’argent qui est “en trop“ servira à l’achat de fournitures scolaires.
Mais nous partons également avec 92 kilos de marchandises que vous m’avez confiées : costumes, chaussures, tee-shirts, chemises, shorts, affaires pour bébés, médicaments, lunettes de vue, téléphones, appareils photo, on m’a même donné un fax ! Bref, tout est réuni pour faire plaisir et construire un bâtiment “en dur“ qui soit pérenne et qui apporte à la population une vraie solution pendant les périodes de sécheresse.
Vraiment un grand merci à tous les donateurs car ce n’était pas gagné au départ. On m’avait même orienté vers un site internet de collecte de dons répondant au nom étrange de kisskissbankbank mais un monsieur a répondu à ma demande de candidature que mon dossier était “trop léger“ pour eux et que j’aurais, selon lui, “du mal à récolter“ les 1 500 € que je visais… Vous verriez pourtant les dossiers qui sont acceptés ! Et les sommes indécentes qu’ils arrivent à collecter  !! Plus de 4 000 € pour une pièce de boulevard écrite du pied gauche et abordant avec finesse et un certain sens de l’à propos la drolissime thématique des “belles mères“, sujet rarement abordé au théâtre… Bref, il faut de tout pour faire un monde et je ne juge pas.
Mon dossier était peut-être trop léger pour ce “monsieur“ mais nous partons avec près de 5000 € là-bas et nous allons faire des milliers d’heureux !
Alors encore une fois : merci à tous les donateurs. Dans une semaine, un tas d’enfants et de parents se promèneront sur les chemins boueux qui serpentent entre les cases du village, avec VOS affaires sur le dos. Merci de votre confiance surtout pour tout l’argent que vous m’avez confié.
Je peux vous garantir que pas un euro n’ira se perdre en frais divers et variés et qu’ils seront TOUS consacrés à l’érection de ce château d’eau, la construction d’un système d’irrigation et l’achat de fournitures scolaires nécessaires pour faire tourner l’école.
Cochon qui s’en dédit !

Affiche Nice
Qui a dit que nous nous arrêterions à l’Espace Julien ? Devant le succès rencontré par la pièce, un théâtre niçois nous a contactés pour que nous venions jouer sur leurs planches. Ce sera chose faite les vendredi 29, samedi 30 et dimanche 1er décembre prochains à 20h30.
Le lieu est un tout petit théâtre, le Théâtre du Port, qui va nous permettre d’améliorer encore notre jeu et surtout de faire parler de la pièce sur les réseaux sociaux et dans le petit monde du spectacle.
Nous travaillons sur d’autres projets très (trop ?) ambitieux mais il est un peu tôt pour en parler.
Si vous connaissez du monde sur Nice et que vous souhaitez les envoyer nous voir, il suffit d’appeler ce numéro pour réserver : 04 93 56 47 62.

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