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jeff carias

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Hier après-midi, alors que je sirotais un Coca Zéro tiède en cherchant au fond de ma boite crânienne une idée pour un film publicitaire que j’espère réaliser prochainement, mon portable fit raisonner une douce sonnerie électronique qui se perdit en réverbérations sous les poutres de mon bureau aménagé sous les toits. Je décrochais en psalmodiant mon fameux “allo“ soufflé d’une voix morne et terne, indiquant à mon interlocuteur qu’il ne faudra pas rester longtemps en ligne car je déteste l’usage du téléphone. C’était la secrétaire de madame la ministre déléguée aux personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Je savais que je n’étais pas “comme tout le monde“ mais de là à attirer la bienveillance de la personne la plus gradée du ministère, j’étais flatté d’une telle reconnaissance et je me demandais quelles allaient être les mesures prises en ma faveur.
Je faisais fausse route : Marie-Arlette Carlotti avait vu mon émission diffusée chaque semaine sur LCM et elle demandait (légitimement) à y participer. J’appris ensuite par la chaîne que la candidate aux primaires socialistes n’avait pas apprécié que je ne l’aie pas invitée sur le plateau d’ “Ils Font le Sud“ à la différence de tous ses concurrents. Or, j’informais son assistante avoir essayé en vain de lui écrire au Conseil Général mais que mon invitation était restée sans réponse. J’avais donc imaginé que l’invitation ne lui était pas parvenue ou bien qu’elle dénigrait cette petite émission de 10′ qui a pour ambition de faire connaitre les hommes et les femmes derrière les candidats. Que nenni ! La ministre regarde ! D’ailleurs tous les politiques que je connais la regarde et m’en parle. C’est même un des plus gros succès de la chaîne et je n’en suis pas peu fier.
Bref, après une brève explication avec Corinne, son assistante, j’entends cette dernière à qui je posais mille questions sur sa patronne, me dire : “vous voulez que je vous la passe ? Elle est devant moi“. Et me voilà quelques secondes plus tard à donner du “bonjour Madame la Ministre“. L’échange dura un bon quart d’heure et celle que je trouvais, a priori, la moins “sexy“ des candidates s’est révélée une interlocutrice affable, accessible et diablement sympathique. Elle m’a confié sans ambages les défauts qui étaient les siens et m’a ouvert (un peu) le livre de sa vie afin de me permettre de réfléchir à des questions impertinentes.
Lorsque j’ai pris congé d’elle en remerciant, “Madame la Ministre d’avoir bien voulu prendre du temps pour échanger quelques mots avec moi au téléphone“, elle a éclaté de rire en me demandant d’arrêter avec “Madame la Ministre“. Chiche de la tutoyer en plateau ?

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Vous voyez le type qui vous fixe d’un regard profond, juste au-dessus des lignes que je suis en train de rédiger à votre attention ? Matez un peu le papier peint à motifs imprimés imitant à la perfection une vraie bibliothèque. Vous zieutez le drapeau qu’il y a derrière le gars et les pin’s qu’il a accroché sur le devant de son uniforme ? On dirait l’employé du mois d’un Starbuck Coffee mais en fait, il s’agit du Lieutenant Colonel Gary Fondren, squad leader and commander at US Army… Et bien figurez-vous que celui qui vous regarde avec plus d’expression qu’un mime en plein travail, est venu lire MA fiche Linkedin. Y’a rien là ?
Et là se pose la vraie question, la seule, orpheline de toute autre interrogation: qu’est venu foutre ce prestigieux militaire détaché en Afghanistan depuis avril 2011 sur la fiche de “Jeff Carias, journaliste et auteur à Marseille“. Quel mystérieux courant d’air a poussé son chasseur à atterrir sur le pont d’envol de mon frêle esquif ? Que dois-je deviner ou même, soyons prétentieux, comprendre à cette ténébreuse manœuvre ?
L’armée américaine se fait-elle à ce point chier en Asie pour consumer ses pixels et jeter sa toute puissance inquisitrice sur ma modeste fiche Linkedin ? Quels renseignements était-elle venue chercher ? Suis-je une menace ? Aurais-je franchi, à mon insu, une ligne blanche dans la banlieue de Kaboul en voulant acheter un sheer payra (sorte de pain au chocolat. Cf l’article “Marseille : les renforts policiers sont là !“) ?
Ai-je été placé sur une quelconque liste noire dressée dans le plus grand secret dans les sous-sols du Pentagone par des men in black bardés de diplômes et surentrainés ? Aurais-je glissé, bien malgré moi, sur l’Axe du Mal ? Possèderais-je un sosie membre d’Al Qaïda ayant promis, au nom d’Allah, sur tous les réseaux sociaux et Al Jazeera, la décapitation prochaine d’enfants d’une classe maternelle du New Hampshire ? Serais-je donc l’objet d’une inquiétante surveillance de la part de la redoutable NSA ?
J’ai réfléchi à ce que j’aurais pu faire de mal (entendez : qui puisse heurter le Leader du Monde Libre) mais à part avoir dit à mon ami Pedro que les frites du Quick étaient bien meilleures que les frites du Mac Donald, je ne vois vraiment pas en quoi j’ai offensé les Etats-Unis d’Amérique dernièrement.
Depuis que j’ai lu l’impressionnant CV du squad leader and commander at US Army, je guette le ciel en tentant de repérer un drone Raptor de l’US Air Force, histoire d’avoir le temps de me planquer sous un abribus en cas d’attaque Air-Sol. Je marche constamment le menton pointé vers le ciel et je vous adresse ce qui est peut-être mon dernier billet car si ce n’est un missile “made in USA“ qui me frappe, c’est un bus de la RTM qui m’écrasera.
C’est la triste victime d’une erreur de cible, un dommage collatéral qui vous écrit ces mots et je souhaite que mes cendres (s’il en reste) soient dispersées au-dessus du Quick Castellane (where the fries are not so good, to tell the truth).
P.S. : cette dernière parenthèse est à l’attention du Lieutenant Colonel Gary Fondren, US Army, Afghanistan. Avec toutes mes excuses.

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Vous avez de la chance de ne pas être un artiste ! C’est une place qui n’est pas facile à tenir tous les jours et si certains la tienne pour un métier en or, je peux vous révéler aujourd’hui que ce n’est que du plaqué.
Je traverse une période de doute alimentée par l’approche à la vitesse subsonique des dates des représentations théâtrales de la pièce “Temps Mort“ que nous jouerons pour la première fois dans un mois à Monaco et dans 6 semaines à l’Espace Julien…
Je n’ai pas dormi la nuit dernière, rêvant que le rideau s’ouvrait sur une salle vide. Enfin, non, pas exactement : il y avait 5 ou 6 amis assis au milieu de la salle, trop peu nombreux et suffisamment à l’aise pour s’adresser à nous pendant que nous jouions : “parle plus fort, Jeff !“, “ton lacet est défait, Bruno !“ hurlaient-ils en riant de bon cœur de nous voir en si mauvaise posture.
Vous ne pouvez pas imaginer comme ce métier est angoissant. Certes, il présente l’avantage de ne pas se faire braquer par des multirécidivistes en scooter mais quand même. On ne sait JAMAIS de quoi demain sera fait. On stresse de ne pas avoir de boulot à l’horizon et tout à coup, on vous demande si vous êtes disponible pour animer un événement pour BMW, un film pour High Co et on vous demande de rédiger “en urgence“ un message pour un spot radio, d’écrire 2 scénarios pour des films publicitaires ainsi que votre avis sur une “reco“ d’agence pour un client national.
C’est un peu comme si vous marchiez seul sur un chemin boueux de la Creuse et que soudain un bolide s’arrêtait à votre hauteur pour vous prendre en stop et vous emmener à Ibiza. On ne le voit jamais arriver ce putain de véhicule et vous avez intérêt à ne pas être allé pisser derrière un arbre quand il passe ! On rêve d’un trafic dense qui nous donnerait à choisir le véhicule dans lequel on montera mais le quotidien est fait de routes désertes le long desquelles on piétine en guettant d’hypothétiques phares au loin, sous une pluie battante (il pleut très souvent dans la Creuse).
Pourtant les raisons de se réjouir sont là : j’adore littéralement enregistrer les émissions d’ “Ils Font le Sud“ qui me permettent d’approcher tous les poids lourds politiques de la région tout en conservant ma “patte“ matinée d’impertinence et d’irrévérence. J’adore préparer ces questions qui fleurent avec l’insolence et la diffamation tout en ne franchissant jamais la ligne blanche.
Mes invités sortent tous du studio abasourdis et heureux d’avoir participé à une émission “différente“ où les questions sortent des sentiers battus et où ils peuvent parler d’eux et non pas de leur programme. Samia Ghali (ce soir à 20h15), Patrick Mennucci, Henri Jibrayel, Eugène Caselli et Christophe Masse, j’ai reçu tous les candidats à la primaire PS (à l’exception de Marie-Arlette Carlotti qui n’était pas libre) et j’ai déjà reçu l’accord de tous les chefs de partis locaux pour venir s’assoir face à moi (sauf Gaudin qui n’est pas encore officiellement candidat). C’est amusant de regarder tous ces directeurs de cabinet et responsables de campagne, ces attachés de presse me demander avec force tous les horaires de diffusion de l’émission et les responsables Web (ils en ont tous un désormais) prendre des photos de leur poulain avec moi pour les afficher sur leurs blogs de campagne.
Lundi, France 3 vient filmer une répétition de “Temps Mort“ à l’Espace Julien et nous allons faire l’objet d’un numéro entier de l’émission culturelle de France 3 “Petit bain de culture en Méditerranée“ présentée par Viviane Karsenty.
Bref, il y a un tas de choses positives qui m’arrivent mais cela n’empêche pas l’anxiété de tapisser de noir ma boîte crânienne. Il est difficile, je trouve, de vivre toutes ces émotions seul et il est évident que la vie de couple présente de sérieux avantages quand on traverse ce type d’épreuves. Pour l’artiste en tout cas car pour l’autre… c’est une autre affaire ! Qui voudrait vivre avec un artiste ? C’est un enfer, je le sais fort bien. On est trop égoïste pour penser à l’autre. L’artiste souffre de ne pas être assez aimé par un public exigeant et parfois fuyant et l’amour de sa compagne ou de son compagnon parait dérisoire en comparaison. Je sais aujourd’hui que c’est faux.
Voilà pourquoi j’écris moins en ce moment. Trop de questions en suspens. Trop de réponses en attente. Mon avenir peut être radieux ou brumeux suivant la météo du public et je suis dans le même état que celui qui se trouve devant sa penderie en ne sachant pas comment se vêtir. En attendant, je reste nu…

Voici la première émission de la saison avec un invité de prestige puisqu’il s’agit d’Eugène Caselli, président de la Communauté Urbaine de Marseille et candidat aux primaires socialistes organisées pas le PS pour désigner son candidat aux prochaines municipales.
L’idée de cet entretien n’était pas de parler de son programme et de lui poser les mêmes questions que tous les journalistes lui posent à longueur d’interview, mais de tenter de fendre l’armure et de découvrir (un peu) l’homme derrière le politique.
Je vous laisse juge quant au résultat.

Je sais que je ne suis pas très assidu sur mon blog depuis quelques jours mais j’ai de bonnes raisons pour cela. Un gros truc est en préparation et j’attends d’en savoir un peu plus avant de vous en parler mais c’est assez “costaud“ comme nouvelle !
Sinon, je recommence demain les enregistrements d’Ils Font le Sud saison 2 avec du beau monde pour démarrer puisque j’enregistre avec Eugène Caselli, Président de MPM et candidat socialiste à la mairie de Marseille, Stéphane Ravier, le candidat FN et pour changer un peu, Popol, le célèbre glacier de Saint Cyr.
Pour cette saison, “BMW Station 7“ sponsorisera le programme ! Je suis très fier qu’une aussi belle marque soit partenaire de mon émission. Je vais ainsi rouler en BMW durant toute l’année. Classe, non ? Je leur ai fait un beau billboard pour rester dans le ton de l’émission. Pas mal, non ?
Première diffusion sur LCM : dimanche 19h30.

Le ras de marée est en marche ! Dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde !

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Vendredi soir, j’ai fêté mon anniversaire avec quelques amis réunis par Christine dans sa jolie villa avec piscine. Nous étions 45… tout un symbole pour moi qui fêtais mes 45 années de présence sur notre planète.
J’aime bien ce cliché où je suis enlacé amicalement par un de mes meilleurs amis rencontrés sur les bancs de Sup de Co il y a… 25 ans. C’est Jean-Marc, mon ami viticulteur qui élabore un vin admirable et qui a fait du raisin sa passion. Je la partage avec lui depuis quelques années et j’ai même accepté d’investir quelques sous dans son domaine lorsque celui-ci me l’a demandé. Je suis donc un “propriétaire de vignes“ et je vis ce titre comme une décoration à ma boutonnière.
J’ai fini dans un piteux état mais très heureux d’avoir pu compter autour de moi des gens qui me sont chers et qui m’accompagnent depuis plus ou moins longtemps. Il y avait des amis provenant de différents univers, de mondes hétérogènes qui ne se croisent habituellement pas car placés sur des orbites parallèles et j’adore cela. Voir des gens faire connaissance, se découvrir, assister à des débuts d’amitié et même être le témoin de la genèse d’histoire d’amour, quoi de plus beau ?
Deux jours après, il me semble que mes veines sont toujours emplies d’alcool divers et variés et j’ai la désagréable sensation qu’un orchestre de percussionnistes cubains a élu domicile dans mon oreille interne.
Hier, je me suis traîné à la pharmacie où un employé m’a reconnu de la télé. “J’aimais bien les émissions que vous faisiez !“. Après avoir corrigé le temps de la conjugaison de son verbe, je lui fis part des tourments que je traversais. La tempête battait son plein sous mon crâne mais l’apothicaire arborait un grand sourire en me rappelant toutes les folies que j’ai pu faire devant la caméra et dont il fut un fidèle témoin.
Il appela même sa collègue : “hey Clara, viens voir ! Viens je te dis !… Regarde, tu le reconnais ? C’est le mec de la TV, une star ! Il est défoncé car il a trop bu, qu’est-ce que je lui donne ?“ Les autres clients de la pharmacie me jetèrent alors un regard réprobateur et je fus pris d’un sentiment de honte d’être désigné de la sorte comme alcoolique.
Clara mena une enquête médicale exhaustive et tonitruante : “vous avez bu quoi ? Vous avez des nausées ? Des maux de tête ? La bouche pâteuse ?“ Je lui ai répondu que j’avais bu en une nuit l’équivalent de la consommation mensuelle de Gérard Depardieu et que j’étais atteint d’à peu près tous les symptômes évoqués par elle. Elle me fit alors part de son expérience personnelle et des remèdes qu’elle s’auto-appliquait quand elle se mettait “minable“ et je suis reparti de l’officine de santé avec de la citrate de Bedaine et une boîte d’aspirines.
Je ne fêterai pas mon anniversaire l’an prochain. Je n’ai plus l’âge…

LCM a réalisé une étude de satisfaction et il s’avère que mon émission fait un carton sur leur antenne. C’est un des programmes préférés des téléspectateurs. Par contre, si les gens accrochent bien sur le générique, ils déclinent rapidement dès que je suis à l’écran (voir photo).
Pour l’an prochain, je songe donc à faire un générique de 10′. Pas con, non ?
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Hier, nous avons tourné pour l’agence Firstcom et son client Glastint, un spot qui sera diffusé en octobre sur l’antenne de BFM. A 6h30, j’étais à pied d’œuvre avec Cyril Chauvin qui cadrait les images. J’avais choisi le quartier des Goudes à Marseille pour le tournage de ce petit spot de 20 secondes afin de profiter de la mer, du soleil et du calme dont nous disposons à cet endroit reculé de la ville.
Nous avons du abandonner l’idée du drone car la ville de Marseille et le Parc National des Calanques nous ont demandé une paperasse inimaginable pour un plan de deux secondes. Pensez donc qu’ils m’ont demandé un bilan écologique quant à l’impact qu’aurait mon spot sur l’environnement ! Vous pouvez rouler partout en 205 Peugeot diesel avec un pot d’échappement troué mais un drone qui vole n’est pas possible sans autorisation… Allez comprendre les méandres de la pensée fonctionnariale marseillaise… Je n’ai même pas essayé d’obtenir ces autorisations en contactant quelques relations bien placées car les passe-droits et le clientélisme dont crève cette ville me sortent par les yeux et que j’aurais du, un jour ou l’autre, renvoyer l’ascenseur.
Donc, nous avons troqué le drone contre une grue. C’est plus écologique 😉 Les plans n’en ont pas été moins bons pour autant. Une grue avec moniteur video permet des plongés de l’image qui vont bien fonctionner avec le type de spot que je souhaitais réaliser.
Ça s’est compliqué avec les plans de la voiture en mouvement… Juchés tous les deux sur mon scooter poussif, le cadreur assis en amazone avait bien du mal à obtenir les images dont j’avais besoin. J’allais soit trop vite, soit trop lentement, j’étais soit trop loin, soit trop près… tout cela sans casque, sous un soleil de plomb, sur route ouverte avec des guetteurs qui bloquaient la route de chaque côté et qui me hurlaient dans le talkie-walkie des “Jeff, y’a une voiture qui est super pressée, vous avez fini ???!!“
Nous avons fini par filmer la voiture à l’arrêt en simulant qu’elle était en mouvement et c’est là qu’Alexandra, la comédienne engagée pour le spot, a commencé à être secouée de fous rire (j’ai une photo d’elle hilare, prise par le conducteur, que j’adore). J’étais la malheureuse cible de sa moquerie… En effet, je devais, sur l’injonction du cadreur lancer en l’air des fleurs et des branches alors que Thibaut, mon assistant agitait frénétiquement une branche d’arbre ramassée sur la bas-côté… Ainsi, avec le reflet dans la vitre, nous espérions avoir l’illusion que la voiture roulait…
Alors c’est vrai que j’avais l’air con mais on fait avec les moyens dont on dispose… On a tous fini le tournage exténués et cramés au 2e degré à 20h00 dans une superbe villa qui domine tout Marseille.
Nous attaquons le montage la semaine prochaine, le temps de laisser la Biafine agir.
Si vous avez besoin d’un arbuste vivant qui fera sensation dans votre jardin, n’hésitez pas à me demander un devis. Je suis libre en juillet.

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