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yeti
Rambo est une gonzesse : faites passer. Oui, je n’ai pas peur de l’affirmer bien que je ne me sois pas encore rendu dans une salle obscure pour visionner son dernier opus. John Rambo peut bien avoir atomisé du niaquoué, fissionné du soviétique, écartelé du birman, il n’est jamais allé aux sports d’hiver avec 2 enfants en bas âge ! J’aimerais bien l’y voir l’hémiplégique facial ! Alors, là, je me marre ! J’aimerais bien le mater, le soldat américain, seul avec deux chiards pendant 1 semaine de vacances scolaires. Je me gondolerais de rire à contempler le vétéran du Vietnam déshabiller 5 fois par jour des enfants ayant besoin de satisfaire leurs besoins naturels (notez le si vous songez procréer : l’enfant n’a pas de vessie ni d’intestins). Je me bidonnerais bien de le voir gérer les forfaits, les cartes pour les leçons de ski, les crèmes solaires, les lunettes, les bonnets, les gants, les écharpes, la crème pour les lèvres, les affaires de rechange, les bouteilles d’eau, les goûters, les pic-nic du midi, les douches, les activités après-ski… Je suis un héros. Un vrai. Je ne suis pas immodeste en disant ça. Je suis un authentique héros, un des derniers hommes sur cette Terre capable de relever des défis impossibles. Je suis parti aux Orres, petite station des Alpes du Sud, pour une semaine avec mes 2 enfants pour seul compagnie. Je n’ai pas eu une conversation d’adulte depuis 4 jours et je ne sais pas si je m’en remettrai un jour. Le matin, nous théorisons sur le lieu de naissance des Barbapapas, le midi, nous abordons les raisons de l’état mental de Britney Spears et le soir et parfois même la nuit, je suis réveillé par mon fils qui me demande dans un demi-sommeil : “comment c’est fait la neige ?“. J’ai loué un petit studio à la décoration classique (il faudrait vraiment que Philippe Starck s’intéresse un jour aux appartements de montagne) : meubles en sapin brut (brut signifie qu’il n’y a pas eu de ponçage et qu’après avoir passé 1 journée à enlever les échardes des mains de mes enfants, je les oblige désormais à garder leurs moufles à l’intérieur) ; sur le mur du “salon“ est accroché un cadre entourant une photo d’arbre mort au milieu d’un paysage recouvert par la neige. Le studio est également pourvu d’une kitchenette tout équipée : évier, robinet avec eau froide ET chaude, placard, poubelle etc. Pour me laver, je dispose d’un tuyau avec de l’eau froide ET tiède et pour dormir, je bénéficie d’une literie digne de Guantanamo. Quand on pense à tout ce qu’il faut traverser comme épreuves pour descendre une piste de ski, on se dit parfois qu’il vaudrait mieux pratiquer le ping-pong. Après avoir passé 4 heures dans les bouchons samedi dernier, j’étais pourtant content d’arriver dans mon “coquet appartement aux pieds des pistes avec vue sur la montagne“. Le lendemain, après une nuit passée sur un matelas en bois naturel, on a dû se lever tôt pour faire la queue aux inscriptions pour les cours de ski (hors de prix) puis 30 minutes de queue pour la location des skis (hors de prix) puis enfin 1 heure de queue pour les forfaits (hors de prix). Jour 1, il est midi et je suis déjà sur les rotules. Il faut maintenant songer à nourrir sa famille. Après ces dépenses somptuaires, je me suis dit que de simples sandwiches feraient l’affaire : un panini et 2 hot dogs = 23 €. Mâchez lentement les enfants. Pourtant, la véritable épreuve démarre l’après midi. Vous devez prendre votre voiture pour amener l’un de vos enfants au “Jardin des Neiges“ à 1,8 km de votre logement puis revenir à fond les ballons pour déposer la deuxième au cours des débutants. Cela vous laisse 45 minutes pour skier (vous enlevez 30 minutes passées sur les remontées mécaniques et vous réalisez que vous avez passé 15 minutes sur vos spatules). Le soir ? Vous douchez tout le monde, vous reprenez votre voiture et vous allez faire des courses. Quand j’ai vu les prix du supermarché, j’ai crû au début que les montagnards fonctionnaient encore en francs. Le beurre est un article de luxe vendu dans des celliers fermés à clef quant à la viande, ce n’est pas la peine d’y penser : les bouchers se font livrer par la Brink’s. J’ai bien essayé de chasser mais je n’ai rien attrapé à part une angine. Le soir, nous regardons France 3 Alpes du Sud puis France 3 National (seule chaîne que l’on capte vraiment bien). A 21h00 les enfants me couchent tellement je suis fatigué. Je tiens bon en me disant que je suis un héros et que mon retour à Marseille se fera par la Canebière, sous une pluie de confettis et sous les notes de la fanfare municipale. Jean-Claude Gaudin lui-même sera là, sur une estrade dressée sur le Vieux Port et il prononcera son plus beau discours sur “la capacité de résistance de l’homme face aux éléments“ ou encore “le courage de l’homme qui se sacrifie pour sa descendance“. Je dois vous laisser pour aller préparer le dîner : au menu, pâtes au ketchup (j’en ai trouvé à 27 € le kilo ! C’est donné !). Les enfants vont râler et me lancer des insultes mais je tiendrai. Je tiendrai car il le faut… Je resterai debout, seul, au milieu des ordures et du linge sale mais je ne craquerai pas car… je suis un héros…

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Voilà la tête que j’ai 2 heures avant d’entrer en scène. Ce soir, c’est du lourd : on joue pour la Caisse d’Epargne, en présence du Conseil Général, Régional etc. Bref, tous ceux sur qui on tape dans les “Créateurs“. La pièce se jouera devant une salle pleine (285 personnes pour une salle de 270). Ils ont même refusé du monde. Il doit rien y avoir à la TV ce soir. Il y a une heure, j’étais avec la ravissante Fabienne Carat dans les studios de RTL2 pour enregistrer un message publicitaire qui passera la semaine prochaine sur les antennes de la radio. Et oui, les dates au Quai du Rire approchent à grand pas (du 20 février au 1er mars 2008) et avec la pub qui passe sur LCM, sur RTL2, on espère qu’on va casser la baraque. Bon, allez, je vais aller me détendre un peu en me faisant masser par 3 jeunes thaïlandaises en situation irrégulière (je leur ai promis des papiers… et elles m’ont cru ! Les connes !).

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Chers amis, il m’est encore arrivé une histoire incroyable ce matin. Alors que je participais à une publicité pour Glastint (qui protège les vitres des voitures avec un film pouvant résister aux agressions commises avec une batte de base-ball ou une barre de fer) je me suis fait arrêter par une voiture de police. J’étais bien évidemment habillé en “casseur“ : capuche, écharpe me cachant le visage, lunettes noires et une grosse barre de fer dans les mains. Les automobilistes qui passaient à côté, ont crû à une vraie agression et ont appelé la police. Je peux vous dire qu’on a une super police et qu’ils interviennent rapidement ! Cela faisait 5 minutes à peine que le shooting avait commencé, qu’on a entendu une sirène et vu une voiture foncer sur nous. Main sur le flingue, on m’a intimé l’ordre de lâcher la barre de fer, de lever les mains en l’air puis de les poser sur le capot de la voiture et de me laisser palper. On a eu beau expliquer que c’était pour une photo (on était 5 sur le set) le policier a malgré tout procéder à une fouille soignée et m’a demandé de décliner mon identité… Tout s’est arrangé et les policiers sont repartis en nous souhaitant une bonne journée… J’ai quand même dû changer de caleçon avant de poursuivre la séance.

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On est presque dimanche et j’ai terminé mon marathon… Hier soir, vous avons joué devant 227 personnes et, ma foi, tout s’est bien passé. Même Florent Peyre, habituellement très exigeant avec lui-même et ceux qui jouent à ses côtés, était enthousiaste de notre prestation. Il m’a “allumé“ sur scène en partant dans des impros que je n’ai pas réussi à suivre… Il le paiera. Le 7 février, j’annonce que le sang coulera. Il a déclenché des hostilités et réveillé en moi la Bête vengeresse. Il a moqué mon embonpoint et ma surcapillarité devant une assemblée qui riait des flèches qui pourfendaient mon flanc. Bruno Gallisa accompagnait cet acte d’une grande lâcheté en riant aux éclats. Lui aussi paiera (enfin, lui c’est pas pareil, il paye à chaque fois, et je crois même pouvoir dire que son compte est créditeur). Ce matin, pas le temps de récupérer : levée à 7h30, douche, et en avant pour le tournage de 2 sketches pour le compte de l’Union Patronale. Sabrina Rousset au maquillage, Cyril Chauvin à la caméra, Valérie Ghez et Florent Pinson en soutien : la dream team était sur le coup. Le client est venu sur le tournage et je dois dire qu’il est rare à Marseille de trouver de vrais pros en matière de communication. Katia Fiorentino en est une et c’est bien agréable de collaborer avec des gens aussi compétents. On a fini de tourner à 19h00 (sur les rotules) et j’ai hâte de vous montrer le résultat. Après, j’ai foncé au Stade Vélodrome où j’étais invité par mon expert comptable (et ami, et partenaire de badminton Christophe Polidori) à assister au match OM/Caen. Je n’étais pas franchement motivé : OM + froid + grosse fatigue ; je voyais plutôt une soirée TV tranquille avec une bière dans chaque main et une pizza sur les genoux… et puis j’y suis allé. Et j’ai pas regretté !! 6 buts à 1 dont l’un des plus beaux buts que j’ai vu au Vélodrome signé Valbuena. Enfin, voilà ma journée qui s’achève. Maintenant, je vais aller aux toilettes et me coucher (dans cet ordre sinon, on court à la catastrophe).

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Chers amis, je vous raconte pas mes journées en ce moment car vous diriez : cet homme est un menteur, un affabulateur, personne au monde n’est capable de résister à un tel traitement… et pourtant… Il est 23h20 et je suis sur mon canapé à vous écrire. Je viens de boucler les 2 scénarios et les plans de tournage des 2 sketches que je vais tourner pour l’Union Patronale des Bouches-du-Rhône samedi toute la journée. J’ai répété tout l’après-midi avec mes compagnons de théâtre car nous jouons demain soir devant plus de 200 personnes la pièce “Les Créateurs“. Depuis 48 heures, je me bats contre le temps car la CCI Marseille-Provence m’a demandé (mardi) d’adapter au format France Télévision tous les spots de pubs que j’ai tourné pour elle au mois de juin dernier. Il fallait que les films soient remis au BVP (Bureau de Vérification de la Publicité) mercredi au plus tard et que les K7 soient au nouveau format de diffusion “Digital Betacam“ exigé par France Télévision, jeudi matin à Paris pour une première diffusion lundi prochain à 19h25 ! Je vous raconte pas la galère ! J’ai dû aller à Cannes pour trouver un magnéto Digital Betacam de disponible. Je suis exténué !! Quel stress ! Et je ne vous parle pas de la direction artistique que j’exerce sur un gros appel d’offre auquel participe l’agence Firstcom et qu’elle doit rendre la semaine prochaine… J’irai également défendre un autre projet artistique vendredi prochain à Paris après avoir rencontré jeudi, toujours à Paris, une importante société qui cherche du contenu pour une chaîne de télé qu’elle s’apprête à lancer… Alors, hein ?!!! C’est pas du boulot ? Et j’ajoute à cela les cours que je donne à la Fac de Saint Jérôme et la nouvelle pièce de théâtre que je dois finir sinon je vais me faire marave la gueule par Mathilde Meyer… Je suis fatigué… vous comprenez ?

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Oui, vous ne rêvez pas mais je vais réaliser 2 spots de pub pour l’Union Patronale des Bouches-du-Rhône. Fort du succès rencontré par la campagne de pub pour la CCI Marseille-Provence en 2007, l’Union des Patrons de Marseille m’a commandé 2 spots “drôles“. Je trouve très bien que des institutions à la réputation recouverte d’une épaisse couche de poussière, ose se mettre en avant avec des films décalés et humoristiques. C’est bien la preuve que les choses bougent dans notre beau pays et que les décideurs ont intégré Internet dans leur stratégie de communication. Ceci étant dit, si vous voulez participer (gratuitement, faut pas déconner) à ces films, j’aurais besoin de vos voitures (et vous derrière le volant) pour créer un bouchon automobile un week-end dans la zone franche de Grand Littoral ou sur le parking de Plan de Campagne.

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Ça y est : ça le reprend. Monsieur Azzopardi est venu déféquer son talent sur mon blog. J’ouvre les guillemets et je vous laisse lire la missive du batracien à Mlle Meyer et vous rappelle qu’il joue “Buzz Off“ au Paradox (rue d’Aubagne), une pièce complètement allumée qu’il a écrite en 1 heure alors qu’il était dans la salle d’attente du juge qui l’inculpait pour “atteinte à l’intégrité physique ayant entraîné une infirmité permanente sur comédien professionnel“. Bien sûr, je tairai le nom de la victime pour des raisons évidentes de confidentialité mais sachez que Florent Peyre en a chié et que les médecins ne savent toujours pas s’il pourra un jour récupérer l’intégralité des fonctionnalités de son cerveau.
“Je me présente je m’appelle Azzo, j’voudrai bien réussir ma vie, être aimé-é! Je voudrai, par la présente, vous écrire tout le bien que je pense du Sieur Jeff Carias, qui est, sans nul doute, un des auteurs majeurs de sa génération. En effet, la qualité de sa plume, légère et sucrée comme un sucre d’orge, fait rire aux éclats les cars entiers de spectateurs qui se précipitent avec frénésie aux représentations (hélas encore trop rares !) de ces véritables chefs-d’oeuvres de l’humour. Un grand destin attend ce Shakespeare de la rigolade qui trônera bientôt sur les grandes scènes parisiennes où il devrait déjà avoir établit son royaume depuis fort longtemps, si le monde était bien fait. Mais les manigances des médiocres et des jaloux sont tels des bâtons de méchanceté qui viennent se loger dans les roues de son carrosse royal, ralentissant ainsi sa marche triomphale vers le succès. Mais qu’on se le dise : Rien ni personne n’entravera la progression du phénomène « Carias » vers les hauts sommets où l’attend sa juste et naturelle consécration.
Les bons auteurs de comédies sont actuellement une denrée rare qu’il faut traiter comme des pièces de joaillerie fine. Jeff, au physique bonhomme, comparable en tous points à un œuf de Fabergé, fait assurément partie de ceux là.
Cependant, sachez que si il est un des rares bon trousseur de comédie de la place, il n’est pas le seul. Moi même, à mes moments perdus, je griffonne de ci de là, sur des bouts de nappes des petites farces sans prétention, mais qui ont parait-il le mérite de faire rire mes contemporains. Ce modeste talent, inné, que j’ai du travailler à la lueur de la bougie dans la grotte insalubre, humide et glaciale, qui nous servait de refuge à mes 18 frères et sœurs, à nos porcs, et à moi même, me parait être des plus remarquable. Malgré le peu d’encouragement reçu dans le giron familial, humilié quotidiennement par des parents indignes qui me battaient comme plâtre à la seule évocation de ma fibre artistique, j’ai contre vents, coups, crachats, sarcasmes et marées persisté dans cette voie qui m’a toujours permis de me ré-inventer un monde meilleur où tout n’est que rire et bonne humeur. J’ai donc, par le seul fait de ma volonté écrit six comédies qui ont toutes été jouées et qui ont toutes connues un succès considérable, auprès des personnes âgées de mon quartier et de mes anciens camarades de régiment. (Ce qui fait quand même pas mal de monde !). Un autre élément qui m’amène à penser que Mon Œuvre a un certain poids, est la déclaration de M. Rodriguez, boucher charcutier connu et reconnu dans le quartier de Montolivet qui déclarait à la cantonade l’autre jour en me voyant entrer dans sa boutique pour acheter des merguezs : « Tiens ! Voilà le rigolo ! ». Cette déclaration faite à haute voix devant un parterre de clients réguliers qui rirent de bon cœur en me tapant violemment dans le dos pour m’y coller de vieux chewing-gums en signe d’encouragements et de félicitations me prodigua une certaine fierté, je dois l’avouer. Gonflé à bloc je pris aussi une douzaine de chipolatas… (Qui plus tard s’avéraient être avariées, mais là n’est pas mon propos). D’autres part, et j’y vois là un autre signe du destin grandiose qui m’attend quelque part, sachez qu’à l’instar du grand Carias, les forces de l’ombres jouent aussi contre moi d’une manière des plus insidieuse, ayant pour funeste dessein de me décourager et ainsi m’éloigner de la place qui m’est due. Figurez vous que depuis quelques temps, une sorte d’espion au teint jaunâtre travaillant à la solde d’un pays lointain (probablement la Chine où quelque autre pays improbable où la friture d’animaux fait loi, situé au feu de Dieu) s’évertue à jeter le discrédit sur ma personne et sur mon Œuvre par le biais nauséabond de la calomnie. Les bassesses utilisées par ce mercenaire « entongué » mangeur de « toutous » sont telles que le haut le cœur m’a pris plusieurs fois en lisant les billets qu’il adresse perfidement à Jeff et à ma personne par le biais de ce blog. Vous rendez vous compte ! A ma personne ! Selon lui, Jeff serait atteint d’une espèce de syndrome dit « Syndrome de l’ahuri » ou « du poisson rouge » sorte de débilité profonde mais en plus grave. Qui rend à l’examen de l’électroencéphalogramme, des tracés plats. Quant à moi, je serais atteint d’une infirmité oculaire qui ex-orbiterait mes globes plus que de raison. Sorte d’exophtalmie mais en plus dangereux donnant à ceux qui en sont atteints le faciès ignoble d’un batracien sur son nénuphar qui observe avec appétit et dans une extrême concentration, d’un oeil le papillon qui volette innocemment à sa droite et de l’autre la mouche qui zigzague imprudemment sur sa gauche… Je n’ai jamais saisi l’allusion mais bon… Ces gens là ne sont pas comme nous. Loin de là! Bref ! tout ça pour vous dire que je joue une de mes pièces (Qui s’intitule BUZZ OFF ! ») mercredi 16 janvier au Paradox rue d’aubagne à Marseille à 20h30 et que vous y êtes cordialement invitée, ainsi que toute votre famille, tous vos amis, tous vos voisins et vos camarades de bureau et toutes celles et ceux qu’il vous semblera bon d’inviter.
Je me tiens à votre entière disposition pour tous les renseignements que vous jugerez et vous prier d’agréer, Mademoiselle, mes sincères salutations.
Théâtralement vôtre.
Monsieur Gilles Azzopardi“

ete 2007
Sorry pour être moins prolixe en ce moment sur ce blog mais je me suis remis à écrire (sérieusement). Poussé au postérieur par Mathilde Meyer (voir photo), délicieuse jeune femme bourrée d’idées, j’ai repris la pièce commencée il y a 2 ans et prenant pour thème le mariage. Je pensais l’avoir fini il y a 2 mois de cela mais après lui avoir fait lire, elle eut ce commentaire liminaire prononcé de sa voix grave qui n’est pas sans rappeler celle de Barry White : “c’est à chier“. “Ah“ répondais-je, un peu pris de court par cette critique acerbe venant couronner un travail de 24 mois. Et pourtant, elle avait raison alors je reprends tout en intégrant une structure et une intrigue que nous avons trouvé ensemble au cours d’un dîner proprement infecte organisée chez elle (mais on ne peut pas être bonne partout). Je vous tiendrai au courant de la suite et j’espère que “Vive le Marié !“ vous plaira quand elle sera jouée.

dieudo
Hier soir, j’ai eu le privilège d’aller voir le spectacle de Dieudonné au “Quai du Rire“ à 19h00. C’est déjà fantastique de pouvoir assister à un spectacle d’un “grand“ comique dans une salle à taille humaine mais en plus, quand ce “grand“ comique vous fait rire, vous passez une soirée réussie. J’avoue ne pas avoir goûté au lynchage médiatique dont a été victime Dieudonné. C’est encore un paradoxe de notre société : on est soit génial (et on l’est très vite) ou on est à vomir et il faut dégager, disparaître. Dieudonné a des convictions que je ne partage pas mais il me fait rire et réfléchir. Il tape sur absolument TOUT le monde, pourquoi donc se sentir particulièrement visé ? Dieudonné est interdit à la TV, au cinéma, à la radio, dans la presse, il a du mal à trouver des salles car les loueurs ont peur des manifestations qui ont lieu à chaque fois qu’il se produit quelque part : spectateurs conspués, frappés, insultés… Et pourtant… je n’ai pas ri comme cela à un spectacle depuis bien longtemps. Il a une présence scénique ENORME, des mimiques, des intonations de voix qui font de lui un très grand comédien avant d’être un grand comique. Il singe avec finesse tous les travers de notre société et je ne comprends pas qu’un tel talent soit mis au ban de notre société alors qu’un Laurent Gerra déverse à longueurs d’ondes, sa diarrhée mentale d’une rare vulgarité. Le spectacle de Dieudonné est un “best of“ de ses meilleurs sketches et si je puis vous donner un conseil en ce début d’année, c’est d’abandonner vos préjugés et vos a priori et de courir le voir au “Palais des Congrès“ de Marseille le vendredi 1er Février 2008 à 21h00. Réservation au 04 91 54 95 00 ou au 04 91 76 19 00.

Et oui chers amis, pour ceux qui n’auraient pas vu les vœux de la Broken Arms Company l’an passé, les voici ainsi que ceux de cette année. Vous comprendrez mieux ainsi l’esprit de la saga que nous avons voulu lancé Cyril et moi.
Je voudrais vous dire un grand merci pour être aussi nombreux à me lire. A nous lire car ce blog ne serait pas le même sans mes amis Niaquoué et Azzo qui me font la grâce de leurs commentaires souvent très drôles. On espère que vous serez encore avec nous cette année 2008 car j’ai pas l’intention de m’arrêter !
Sachez que vous êtes 576 inscrits à la Newsletter hebdomadaire et que vous êtes en moyenne 1 500 à venir chaque mois sur ce blog. Ces chiffres ne veulent pas dire grand chose si on les compare aux plus gros blogs de France et d’ailleurs mais ça fait quand même du monde, non ? Mon souhait pour 2008 : que vous soyez encore plus nombreux et que vous participiez un peu plus.

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