Chers amis, c’est un genou à terre que je vous écris. Gilles Azzopardi, le cuistre crapaud à l’extrusion antérieure de l’œil, m’a durement attaqué dans la nuit de dimanche à lundi profitant que je sois au repos après une tournée triomphale de ma troupe dans les Bouches-du-Rhône. Jalousant un succès qu’il ne connaît plus depuis son dernier numéro de cabaret où on le voyait jongler avec ses yeux devant un parterre paresseux au bord de l’acédie, il a décidé de me frapper dans mon intégrité physique. Son numéro a lassé un public versatile par essence et ses tentatives de come back dans le domaine de la magie et du paranormal (il avait un numéro où il arrivait à lire une carte placée derrière lui grâce à sa vision à 360°) et dans celui du “comique-animalier“, au goût douteux, (il gobait des mouches d’élevage perché sur un nénuphar grotesque en polystyrène posé au milieu d’une piscine en plastique) n’ont été que les prémices d’une longue descente aux enfers. Et aujourd’hui me direz-vous ? Aujourd’hui, il souffre. Cet homme n’est qu’une plaie recouverte de fleur de sel. Entre ses conjonctivites purulentes qu’il se fait soigner grâce à la Couverture Maladie Universelle et ses problèmes de sommeil (ne pouvant fermer ses paupières, sa cornée subi des dommages irréversibles), il traîne sa peine de petites salles de théâtres lui donnant encore sa chance en arrière-salles de bars à vins où il se fait payer en chopines de rouge. Gagnant piteusement sa vie en faisant la tournée des congrès d’ophtalmologues fascinés par l’élargissement de ses muscles extra-oculaires qui lui donnent l’impression de porter des lentilles de contacts de chez Saint Gobain, Gilles Azzopardi s’est réfugié dans la haine de l’autre et dans l’article fangeux. Son cerveau, autrefois brillant, s’est chanci par les échecs successifs de ses pièces que j’abhorre mais que je cite volontiers pour lui faire une publicité dont il a cruellement besoin : “Arrête de ramer, t’attaque la falaise“, “Au feu les paupières !“, “La cornée de patates“, “Un cil dans le potage“ et tant d’autres chefs d’œuvre… Je ne vous demande pas, fidèle public, de tomber dans l’anathème et de lui jeter la pierre. Je lui pardonne cet excès de langage provoqué sans doute par l’alcool frelaté et les substances illicites que cet artiste déchu monnaie contre des actes contre nature que des notables corrompus et pervers lui proposent. Je terminerai cette diatribe par ce proverbe africain : “Quand un poisson commence à pourrir, c’est toujours par la tête“.
Fafa,
Dans ce moment grave, je souhaite t’apporter mon soutien le plus ferme. (c’est a cela disait le general qu’on reconnait ses vrais amis)
Non, ne t’inquietes pas je ne t’enfoncerai pas ue baguette dans le dos une fois que tu auras le ventre tourne.
Ayant moi meme pris quelques kilos qui ont fait disparaitre mon cou gracile et lie d’un seul bloc mon crane et ma poitrine, je me tiens a tes cotes contre Oeil de Boeuf.
Et des mon retour en france, j’acheterai un billet pour venir t’applaudir dans ce role de femme enceinte dont je n’ai pas encore bien compris la finalite mais qui semble te rendre heureux, et c’est la le principal!
Honte a toi Azzo de vomissure pour ainsi te moquer d’une infirmite qui le contraint a s’acheter des chaussures du 30 (c’etait la taille de ses pieds la derniere fois quil les a vu) ! que 10,000 crapauds pleuvent sur ton antre maudite! O gargouille! O immonde ! O japonais!
Il ne sera pas dit que je reste sans reaction alors que l’on foule au pied et shoot comme une vulgaire boule de gras, un etre fragile, un artiste talentueux, est ce sa faute s’il ne trouve l’inspiration que dans un plat de cassoulet? n’a-t-il pas le droit lui aussi de deguster des pieds de porc necessaire pour nous ciseler la vanne du siecle qui fera tordre de rire des millions de francais, des milliards de niaquoue et gondoler les 2 paupieres d’Azzo, creant une tornade de force 7?
Et Coluche, il etait anemique peut etre??
Toi, l’ennemi jaune. La menace tonkinoise me propose la paix des braves sur l’hôtel de la guerre contre le batracien et cela me réjouit. J’ai le cœur en joie de lire ces quelques lignes de soutien. Je ne suis plus seul à présent. L’armée niaquouée trouvant le renfort des éléphants d’Hannibal va écraser la grenouille d’un coup de trompe. Maintenant que la paix est scellée entre nos 2 pays, je souhaiterais que tu cesses d’utiliser les mots et expressions “gros“, “gros lard“ et que tu arrêtes de colporter des ragots et rumeurs sur des épisodes, soient disant véridiques, contant mon goût immodéré pour le cassoulet et les pieds de porc. Je te laisse, y’a le livreur de haricots qui vient d’arriver et je dois l’aider à décharger sa palette.