“J'accuse“ de Gilles Azzopardi

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Voici un texte (une attaque infâme) signé de Gilles Azzopardi. Il va s’en dire qu’un droit de réponse est à l’étude chez mes avocats et qu’une possibilité de riposte est en entre les mains de mon conseiller, Nick la Main Froide.
« P’tit bidou… » Pffff…. N’importe quoi… ! Une panse de chanoine oui ! Ahhh Cyril, si tu as un peu d’amitié pour Jeff cesse d’employer ces euphémismes ridicules qui édulcorent hypocritement la réalité. Le jour où il roulera tout en bas de ses escaliers pour aller faire un « strike » avec ses voisins devant les boites aux lettres, il sera en droit de te reprocher le fait de lui avoir caché la triste réalité. Bin quoi… A un moment, faut appeler un chat un chat ! Jeff est gros ! C’est pas un drame (quoi que…) il faut le lui dire c’est tout ! Personnellement j’ai trouvé ça déplacé et obscène, l’intervention de cette blondasse obèse, sans menton, sans cou, mais à la bedaine proéminente, vulgaire au possible, dans cette comédie, au demeurant fort réjouissante. Pas besoin de se creuser la tête bien longtemps pour savoir où l’auteur a trouvé son inspiration… Du côté de la rue Thubaneau probablement… (La grosse Ninie ça te parle Cyril ?) Ca sent le vécu tout ça! Il y avait des enfants dans la salle bon Dieu Jeff ! J’ai vu une mère de famille se voiler pudiquement la face en essuyant une larme lors de ton entrée tonitruante en… « Putain du port » !!! C’est comme ça que tu conçois le THEATRE ? Tu crois que Louis Jouvet est mort pour rien !!!?
Jeff promet moi d’arrêter d’engloutir du matin au soir ses quantités effrayantes de nourriture. Je t’ai longuement observé dévorer ton dîner vendredi soir. J’en ai encore des sueurs froides… Tu as avalé ta quiche lorraine d’une seule bouchée, te croquant les doigts jusqu’au sang au passage, la daube de sanglier, pourtant copieuse, servie avec ses spaghettis, tu l’as tout simplement bue d’un seul trait, comme on dégluti un « molard », puis tu as rappelé le serveur en prétendant, malgré ses dénégations les plus vives, que tu n’avais jamais été servi. Vous imaginez la suite… Quand au dessert, une espèce de yaourt ou de crème, tu l’as noyé dans du sucre en poudre. Je dis « noyé » parce que tu as vidé le bol de sucre dans ton dessert Jeff ! Entièrement ! Je t’ai vu ! Un être normal aurait mis une cuillérée à café, deux à la limite. Non ! Toi tu as mis le bol ! Qui aurait pu t’arrêter ce soir là ? J’ai longtemps prié pour qu’un enfant ne passe à porté de l’ogre… A un moment, la tablée entière s’est pétrifiée, le malaise atteignant son paroxysme. Toutes les têtes se sont tournées en silence pour contempler avec horreur un spectacle des plus consternant : Le groin dans la gamelle, sans plus tenir compte de rien, emporté par une espèce de frénésie, tu baffrais en grognant, en rotant et en pétant dans un vacarme assourdissant, les restes de la daube, le buste entré jusqu’ à moitié dans l’énorme marmite où elle avait longuement mijoté et que tu avais subrepticement dérobé dans les cuisines. C’est à ce moment que j’ai quitté discrètement la table pour aller rendre ma salade verte aux toilettes. J’ai du affirmer par trois fois au patron ivre de rage qui m’agrippait par le « colback » que je ne te connaissais pas. Le brave homme craignait pour la réputation de son établissement,. Tu te rends comptes Jeff, je t’ai renié par trois fois, comme l’auraient fait probablement tes propres enfants à cet instant précis si ils avaient été là. Oui je l’avoue, je t’ai renié trois fois mais aucun coq n’a chanté. Non les volailles du canton à ce moment là, t’ayant repéré à l’instinct dans leur périmètre elles se terraient dans des trous, silencieuses, en priant pour ne pas voir venir rôder ton ventre et tes dents. Vas donc voir chez Weight Watcher si ils n’ont pas quelques places dispo dans leurs stages « spéciaux » super- amaigrissants pour sumotoris en retraite, fait toi poser un anneau, ou deux, ou même carrément enlever l’estomac ! Fait ce que tu veux mais il faut agir maintenant! Je dis ça pour ton bien, celui de ton coeur qui ne tiendra plus encore longtemps à ce rythme et pour ta pauvre moto qui, malgré sa robustesse germanique, va rendre l’âme avant l’heure. Je te rappelle que tu as déjà flingué le moteur de la précédente sur l’autoroute. Faut agir vieux! Sinon ça va te coûter « bonbon » en échanges standard ! Faut le voir débouler sur l’A7 à tout « berzingue » le Jeff, poignée en butée sur la file du milieu… Vraaaouuuum!!! Barrezzz vousss! Même les 38 tonnes vacillent sur son passage ! Il ne manque plus qu’un canon de 75 sur le casque, une cocarde au cul et ça s’appelle un char Leclerc ! Bref ! Résumons nous : Le pain avec les pâtes et le couscous, le sucre et le miel à la louche, les sandwichs à la pizza, les tartines rillettes-nutella trempées dans du lait concentré sucré, etc. Tout ça c’est FINI !
Et Cyril, il est de ton devoir de veiller sur ton ami Jeff (avec un seul « f » si ça te fait plaisir) puisque Ludo s’en balance et que Niaquoué n’attend qu’une seule chose : c’est de le voir crever.“
Gilles Azzopardi

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