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GOPR0438
Ça y est, je suis arrivé à Cotonou, dans cette ambiance unique composée d’un joyeux désordre et d’une lenteur gastéropodesque. Après divers retards aériens cumulés, nous sommes arrivés dans le petit aéroport de la capitale économique du Bénin que j’ai découvert en travaux. Il en avait bien besoin et sans ressembler tout à fait à Kennedy Airport, il pourra bientôt passer pour un vrai “aéroport“.
Après le contrôle de la douane ou 3 fonctionnaires corrompus et fatigués tamponnaient mécaniquement votre passeport après avoir fait mine de le contrôler, vous devez passer à l’étape la plus cruciale, la plus dangereuse de votre voyage. Cela ressemble à une immense loterie où des centaines de joueurs prient pour remporter le gros lot : récupérer leurs bagages. Le suspens est insoutenable, l’attente interminable : 1 heure. Imaginez les passagers d’un A340, agglutinés autour d’un tapis roulant qui serpente dans une salle étroite et crachant au compte goutte quelques bagages éparses qui tournent et retournent devant vous sans que personne n’en veuille. Vous repérez dans un coin de la salle, une montagne de bagages entreposée sans surveillance et cela vous angoisse car vous savez par expérience ce que ce monticule signifie : ce sont toutes les valises perdues des vols précédents qui attendent leurs propriétaires.
Les bagages ne ressemblent pas à ceux que l’on voit tourner dans les rutilants aéroports modernes d’Asie ou d’Amérique du Nord. Point de Delsey ou Samsonite ici, non… mais de gros sacs en plastique filmés, d’immenses cartons renfermant on ne sait quelle marchandise et sur lesquels se jettent des porteurs en blouses bleues guidés par les mains autoritaires de leurs riches propriétaires. Etant donné que chaque africain revenant au pays se charge d’une multitude de produits introuvables dans son pays, ce petit espace réduit ne désemplit guère au fur et à mesure que les bagages arrivent. En effet, il en manque toujours un pour pouvoir déguerpir…
Quant à nous et nos 5 bagages en soute, nous avons pu voyager avec pas loin de 100 kilos de marchandises grâce à l’intervention d’un ami à moi (le plus vieux que je me connaisse puisque nos mères se fréquentaient alors que nous n’étions que des embryons d’être humains) qui est commandant de bord sur Air France. Grâce à quelques appels bien placés, il a pu nous faire embarquer sans supplément, tous nos bagages remplis de VOS affaires. Nous avons économisé 200 € grâce à lui : que le commandant Lolo soit ici remercié.
A l’arrivée, j’ai été accueilli par mon ami Eugène et par la maman de Georgiana qui était venue récupérer des affaires que lui faisait passer sa fille par mon entremise. Des biens précieux qui ne pouvaient transiter par la poste : 5 boîtes de Caprice des Dieux et une cafetière à pressoir made in Ikea. Elle semblait ravie de ses cadeaux (surtout le Caprice des Dieux) et nous avons pu ensuite quitter l’aéroport avec un seul objectif : se sustenter et dormir d’un sommeil réparateur. Demain : tri des vêtements et des affaires ramenées et établissement d’un programme pour la semaine.

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