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Mon actualité

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Ça y est, je suis de retour. Au niveau climat… non, nous n’allons pas en parler. Au niveau de mon rendez-vous dans une multinationale leader sur son marché, ça s’est plutôt bien passé. Quand je lui ai lu le script du spot, elle a éclaté de rire. Au sens propre du terme. Elle s’est même excusée de sa réaction. Elle était gênée et semblait même avoir honte de s’être “lâchée“ devant des “visiteurs“. Une parisienne bossant dans une multinationale, quoi… Cependant, je ne pense pas que mon scénario passera l’étape suivante : la validation par le conseil d’administration. Elle a avoué que ce que je lui proposais était un (trop ?) grand pas pour la société, plus habituée aux films “plan-plan“ au ton institutionnel. Sur les murs de la salle de réunion étaient affichées des publicités et j’ai compris ce qu’elle voulait dire… J’ai assumé mon choix et je lui ai expliqué qu’il fallait arrêter de regarder passer les trains en tentant de lui ouvrir les yeux sur la communication d’aujourd’hui : des sociétés comme Cap Gemini ou Accor se mettent à faire des films très drôles et ont adopté le “buzz marketing“ comme un des modes de leur communication. J’ai même osé critiquer leurs publicités en lui expliquant que si c’était pour faire “ça“, en pointant du doigt une de leurs affiches, ils n’avaient pas besoin de mes services.
C’est étonnant les efforts qu’il faut fournir pour vendre l’évidence. Le client vous explique longuement lors du premier rendez-vous, qu’il souhaite un film avec un ton décalé et humoristique qui fasse passer un message et atteigne un objectif. Il éclate de rire à une simple lecture du scénario (ce qui est assez rare) que vous lui proposez de réaliser mais au dernier moment, il prend peur. Je vous fiche mon billet qu’elle va me rappeler dans la semaine pour me demander une version édulcorée, donc sans décalage, donc plan-plan… Ce que j’aimerais un jour avoir en face de moi les gens de Volskwagen, Neuf Telecom, Free etc. qui ont compris depuis longtemps, qu’un message publicitaire se retient mieux s’il créer une émotion. Et quelle émotion est plus positive que le rire ?

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J’aime les titres qui font peur et le sensationnalisme qui est en vigueur chez mes confrères journalistes. Samedi soir avait lieu la dernière représentation de la pièce “Parfum d’Engambi“ que je joue depuis 3 ans avec un succès qui ne s’est jamais démenti. J’ai annoncé à mes camarades de jeu que je souhaitais arrêter les représentations afin de passer à autre chose et cette dernière semaine a pris un goût particulier pour nous tous. Jean-Luc Bosso était sincèrement ému lors de cette dernière et cela m’a sincèrement touché. Il est vrai que l’aventure a été très belle et je ne compte plus les fous rires que nous avons eu tous ensemble. Quel bonheur de partager l’affiche avec Bruno Gallisa qui, chaque soir, improvisait, innovait et “me cherchait“ sur scène. Je ne sais pas combien nous avons fait de spectateurs avec cette pièce mais cela doit certainement représenter du monde. Je n’étais jamais allé sur Cityvox pour voir les critiques que des spectateurs nous avait laissées et j’ai été fier de voir que nous avions fait rire du monde.
Cette semaine sera dense ou ne sera pas. Lundi (demain), je travaille avec mon ami Nicolas Chabert sur un projet assez bonnard de “video buzz“ pour la Fête Bleue. Je pense avoir eu une bonne idée quant à la forme et il me reste à écrire le scénario afin de le présenter le 12 avril aux décideurs. Mardi, départ pour Paris afin de rencontrer un gros client pour lui présenter un script de publicité assez ambitieux. Si cela signe, je n’aurais jamais eu autant de budget pour réaliser un spot de pub. Croisons les doigts. Je rentre le soir même et repars le lendemain sur Valence où jeudi soir, je joue avec Florent Peyre au Palais des Congrès devant 250 décideurs économiques. Vendredi, je redescends à toute berzingue sur Marseille où Bruno Gallisa m’attendra pour jouer devant un parterre d’esthéticiennes. Voilà. Le week-end prochain : repos. Quoique. Je cherche un endroit suffisamment isolé pour écrire et profiter de 2 jours plein pour avancer dans mes projets artistiques… Si l’un de vous connaît un lieu propice à l’imagination, je prends.

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Hier soir, c’était jour de fête au “Vin Sobre“ car nous fêtions la sortie de la première cuvée du domaine Rouge-Bleu, cuvée “Dentelle“ et “Mistral“ de mon ami vigneron Jean-Marc Espinasse. Comme à son habitude, mon ami propriétaire terrien était tendu, stressé et peu amène. Amaigri de 16 kilos (je songe sérieusement à me lancer dans le vin), le visage émacié, Jean-Marc, dit le Boucher, n’a pas réussi à sourire et semblait avoir perdu toute la légèreté qui faisait de lui il n’y a pas si longtemps un compagnon drôle et déconneur. Pourtant, tous ses amis étaient présents, tout le monde a trouvé son vin excellent (il a vendu toutes les caisses de rouge mises en vente !) et son carnet de commande est plein. Cela doit vraiment être quelque chose de travailler la terre car je ne reconnais plus mon ami. Il a peur de la pluie, du soleil, du froid, du vent, de la grêle, de la baisse du dollar, des événements au Tibet, des OGM… alors il maigrit, il maigrit… et il devient grave. Réveille-toi mon Boucher. C’est ton anniversaire aujourd’hui et je ne voudrais pas que tu meures comme Thierry Gilardi dans quelques années d’un infarctus du myocarde. Tu fais un des plus beaux métiers du monde et tu devrais apprendre à mieux le vivre. Moi je m’en vais au théâtre mais je suis un peu inquiet : le ciel se couvre… la salle sera-t-elle comble ? Aurais-je un trou de mémoire ? Vais-je être applaudi ? Et demain ? Et après-demain ? Et s’il grêle et que les gens ne viennent pas et que la salle est vide ?? Ben, je boirai du Rouge-Bleu en attendant des jours meilleurs.

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Hello les amis et les autres ! Aujourd’hui, c’est répétition générale dans la belle ville de Valence. Nous partons avec Monsieur Florent Peyre dans la capitale de la Drôme afin de rencontrer l’animateur/journaliste de la soirée à laquelle on nous a demandé de participer. Changement de taille pour nous : tous les textes que j’ai écrit ont été refusé par le client car il souhaitait recentrer la soirée sur une thématique “sérieuse“. Au grand dam de Florent, nous allons faire du théâtre d’entreprise pur et dur. Il aura à prononcer des phrases du style : “comment atteindre mes objectifs commerciaux tout en ayant une trésorerie limite ? Que faire ? Et si j’appelais mon banquier pour lui demander un rendez-vous ?“ Le rôle de sa vie mais il ne le sait pas encore. Florent, je vous le prédis ici, sera le plus grand comédien en entreprise dans les années qui viennent. Répétition générale donc cet après-midi avant la grande soirée du 3 avril et retour ce soir juste à temps pour monter sur scène jouer “Parfum d’Engambi“. J’ai une vie passionnante, non ? Je vous laisse, Florent m’appelle pour me demander de lui expliquer ce qu’est une entreprise. C’est pas gagné.

Chose promise, chose due, voici la deuxième partie de “Tournez Manège“. Moins drôle car ce n’était pas le même jeu et que les candidats n’avaient pas la même liberté. Adieu la ravissante Fabienne Egal et bonjour Simone Garnier, la doyenne de la télévision, qui avait commencé sa carrière avec les Frères Lumière. Comme je vous l’expliquais dans un article précédent, le gagnant du jeu auquel j’avais participé, n’avait pas souhaité revenir pour jouer avec “Patricia“ au jeu animé par Simone. La production m’a donc rappelé et m’a proposé de revenir, ce que j’ai accepté de bonne grâce (ainsi qu’un chèque de 600 francs). Pour pimenter ma participation, mes camarades de promotion m’avaient imposé de placer des mots durant l’émission. Si j’y arrivais, je gagnais une bouteille de 51, ce qui représentait à l’époque un gain énorme pour un étudiant comme moi qui se contentait, bien souvent, d’alcool de contrebande. Les mots n’étaient, bien évidemment, pas faciles à placer : “espadrille“, “chaudronnerie sous pression“, “Jacqueline Calixte“ (du nom de la bibliothécaire qui dirigeait d’une main de maître, une bibliothèque où je ne passais que pour y lire l’Equipe). Mon exploit est d’avoir non seulement réussi à tenir mon pari mais à placer 3 mots d’un coup dans la même phrase !
Sinon, Evelyne Leclerc, n’était pas très tendre avec moi cette fois-ci car j’ai fait perdre 1 heure de temps à la production en voulant faire une blague aux candidats masculins du jeu “Choisissez-moi“ qu’animait Fabienne Egal et auquel j’avais participé 15 jours avant. Sachant où les candidats étaient cloîtrés, j’y suis allé accompagné d’un ami (Régis Bastide, seul témoin de la scène) et je me suis fait passer pour le “médecin de TF1“. Je leur ai annoncé qu’ils allaient passer une visite médicale obligatoire avant de faire de la TV. Impressionnés par mon ton ferme et par un milieu qu’ils ne connaissaient pas, ils m’ont obéi et se sont mis en caleçons et chaussettes avant de me suivre dans les studios des Buttes Chaumont. Je ne vous raconte pas les têtes des techniciens qui me contemplaient à la tête de mon singulier cortège… A mon arrivée devant le studio d’enregistrement, je suis allé chercher “ma copine“ Fabienne Egal et lui ai dit qu’une dizaine de messieurs demandait à voir le médecin de TF1. Je me souviens encore de son visage dubitatif qui laissait malgré tout, apparaître le début d’un sourire, se demandant quel tour je lui jouais cette fois-ci. Je me souviens aussi de sa voix, aussi nette que si cela c’était passé hier : “Quoi !!??“ avant de laisser éclater un rire tonitruant quand elle a vu le spectacle de 10 messieurs en caleçons et chaussettes. Evelyne Leclerc, co-productrice de l’émission, a moins apprécié que sa consœur la blague. Je la revois également hurler “ça, c’est encore un coup de Jean-François !!! Ce n’est vraiment pas drôle, l’enregistrement va prendre une heure de retard !!“. J’ai revu Evelyne Leclerc il y 3 ou 4 ans à l’occasion d’une foire commerciale que j’organisais. Je n’ai pas osé lui reparler de cette “blague“ et elle ne se souvenait pas du tout de mon passage dans l’émission. Comme quoi…

Bon, je ne suis pas Mozinor, le roi du faux doublage, et vous allez vous en rendre compte mais j’ai essayé… A l’occasion d’un spectacle que je vais jouer devant des esthéticiennes le 4 avril avec Bruno Gallisa, j’ai détourné une video présentant le métier. J’ai travaillé dessus avec un mec “achement balaise“ et très sympa au demeurant : Cyrille Carillon qui a créé le studio “Domino“ 68, rue Sainte à Marseille. Il possède un matériel de malade et surtout un petit grain de folie dans la tête qui m’a bien aidé. Je recommande chaudement cet ingénieur du son qui travaille le plus souvent sur des longs métrages, des albums et des reportages pour Canal + et qui a bien voulu s’occuper de mon cas avec les moyens financiers que j’avais. Que c’est dur le doublage ! J’ai mesuré cette semaine, le boulot que représentaient les détournements de Mozinor. Il faut caler son texte le plus possible sur les lèvres (le lip sync), recréer une bande son avec des bruitages (le son du pinceau sur la peau de la dame a été réalisé avec une éponge et un seau d’eau), et surtout re-écrire un scénario pour créer un décalage. J’espère que cela fera rire mon public du 4 avril et en attendant, vous.

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Oyez Oyez gentes dames et chevaliers ! Aujourd’hui 20 Mars 2008, Gilles Azzopardi, le crapaud théâtraux qui a connu le succès grâce à des pièces comme “La reinette Margot“ ou bien encore “Le bon, la brute et le crapaud“, fête ses 41 Printemps. Je vous invite à laisser sur ce blog vos témoignages d’affection. Pour son anniversaire, j’hésite encore sur la nature du cadeau : une échelle pour qu’il puisse nous donner la météo ou bien une paire de lunettes (j’ai un copain qui travaille chez Airbus) ?
Quel bonheur, quel honneur de le compter parmi mes relations batraciennes ! Joyeux anniversaire à toi, homme pour qui le temps n’est qu’un concept dépassé. Il glisse sur toi comme une nem sur un sol en lino.

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Chers amis, voilà quelque mois de cela, un ami à moi, Jean-Marc Espinasse surnommé “Le Boucher“ ou “La Trompe“ en raison d’une excroissance de chair qui a contenté plus d’un millier de femmes sur les 5 continents ; bref, je referme la parenthèse et croyez bien que ce n’est pas facile vu l’impressionnant appendice que contient difficilement un pantalon en Néoprène, seule matière suffisamment solide pour résister à une pression de plusieurs bars ; bref, je referme cette deuxième parenthèse pour reprendre le cours de mon récit (saviez-vous qu’il a tourné dans un remake un peu “spécial“ des “Canons de Navarone“ ? Bon ok, je la ferme définitivement). Le Boucher m’a donc appelé un jour, complètement excité et enthousiaste, pour me dire qu’il était sur le point d’accomplir le rêve de sa vie : cultiver des vignes à lui. Elever son vin. Le Boucher a toujours eu cette passion vissée aux tripes et il n’a pas hésité à sacrifier une carrière dans la finance qui s’annonçait brillante pour vivre ses rêves. Il a tout lâché du jour au lendemain. Il a appris patiemment son métier de façon humble, regardant les autres faire, étudiant la technique, échangeant avec des viticulteurs, travaillant dans de prestigieux châteaux, rencontrant des professionnels pendant des années avant de se lancer dans l’aventure. Une aventure dont il écrit désormais lui-même les pages. Il a demandé à ses meilleurs amis d’investir avec lui dans son domaine, seul moyen qu’il avait de devenir propriétaire terrien. Nous avons tous répondu présent et désormais, chaque année, nous recevrons 47 bouteilles de vin en dividendes. Mieux que la Bourse non ? Sa première cuvée s’annonce excellente et il a déjà obtenu une médaille d’argent au Concours Général Agricole de Paris ! Quel talent ! Le nom de son vin ? “Domaine Rouge Bleu“, cuvée Dentelle (rouge) et Mistral (blanc). Je fixe à tous les épicuriens de ce blog, un rendez-vous : le vendredi 28 mars 2008 à partir de 18h30 au “Vin Sobre“, 56, rue Négresko 13008. Nous goûterons ces nectars qui ont déjà été achetés par milliers (7000 bouteilles !) par des américains aimant les bonnes choses… Si vous voulez mieux connaître “Le Boucher“, louez “Pour une poignée de braquemarts“ ou bien allez sur son site qui est dans la colonne “lien“ de ce blog. Au 28 !

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Alleluia !!! Hosanna ! J’ai été pris sur le casting que j’ai passé !! Un miracle ! Je suis super heureux et très fier d’avoir décrocher ce petit rôle. Je suis sur la route des Césars, des Molières et qui sait… des Oscars ! Ce n’est qu’un petit rôle mais de participer à un tournage (un vrai) est une expérience que j’ai hâte de vivre. La série s’appelle « La cour des grands » et elle commencera à être diffusée le 9 avril de cette année. Attendue à l’antenne depuis longtemps, « La cour des grands », sera diffusée sur France 2 et comptera 6 épisodes de 52 mn. La série raconte le quotidien d’une école primaire du Var à travers le regard des enfants.
Ma journée de tournage est normalement prévue en juin et j’interpréterai un cycliste fondu de vélo. La directrice de casting, Marie-Claire, qui m’a appelé pour m’annoncer cette bonne nouvelle est vraiment quelqu’un de bien et d’humaine, ce qui, paraît-il, est assez rare dans la profession. Qu’elle soit ici remercier de me donner une chance de faire de la “grande télé“.
Merci à elle d’avoir fait ce choix-là et merci à Fabienne Carat, ma marraine dans le métier qui m’a branché sur ce casting. J’espère qu’elle sera fière de moi quand elle me verra en tenue de cycliste fluo, dissertant sur les cadres en kevlar de chez Shimano ou les nouveaux pédaliers en chrome de chez Chromex… A suivre.

J’ai eu la chance, depuis que je fais ce métier, de croiser de grands comédiens (Kad Merad), de rencontrer des metteurs en scène de classe mondiale (Claude Lelouch), de sympathiser avec des monstres de la TV (Jean-Pierre Foucault) et de jouer avec des acteurs qui ont fait mon bonheur (Fabienne Carat, Florent Peyre, Bruno Gallisa, Ludovic Perez, Gilles Azzopardi…) mais je n’avais encore jamais travaillé avec un mauvais comédien. C’est chose faite depuis hier. Merci à toi, Emmanuel, de m’avoir offert la médiocrité de ton jeu, ton incapacité à traduire une émotion, ton absence de naturel devant la caméra et tes nombreux trous de mémoire (tu as même réussi à louper la sortie “Cannes“ et ce n’est qu’à Nice que tu t’en es rendu compte). J’ai reçu tout cela comme une offrande et je t’en remercie. Mais replaçons les choses dans leur contexte : nous sommes partis à Cannes pour filmer un clip d’entreprise pour la société Glastint. Emmanuel Rode, qui est un ami rencontré lors du dernier Tour de Corse moto, fait parti de cette société pour laquelle il anime le réseau de franchisés avec un certain talent. Sa direction lui a demandé de jouer la comédie dans un film devant présenter un espace de vente type et c’est là qu’une erreur monumentale a été commise. Je suis l’auteur d’un scénario qui n’avait rien d’original mais qui avait l’avantage de présenter de façon dynamique les différentes étapes de vente. Cyril Chauvin tenait sa caméra numérique d’une main ferme pendant que je donnais la réplique hors caméra à l’autiste de la comédie.
Qu’as-tu donc fait Emmanuel pour que les Dieux du Théâtre et du Cinéma détournent ainsi leurs regards de ton existence ? Quel crime as-tu donc commis pour être aussi mal à l’aise devant un objectif ? Même la voiture jouait mieux que toi et ta casquette avait plus d’expression que tes yeux perdus dans le vide, à la recherche de ton texte oublié dans un coin d’un cerveau baignant dans de l’alcool frelaté. Jean-Caude Vandame a du génie quand on regarde ce que tu as laissé s’imprimer sur la pellicule. C’est un miracle que la caméra ait tenu jusqu’au bout. Faut-il y voir un signe du destin mais il a plu à verse sur la route du retour et la foudre a frappé plus de 8 fois notre véhicule, ce qui a mis Cyril dans un état proche de la crise de nerf. Te rends-tu compte du mal que tu as fait à l’Art ? Tel le taliban faisant sauter à la dynamite les statues de Bouddha à Bamyan, tu as fait exploser l’Art Dramatique hier à Cannes, capital mondiale du cinéma. J’ai décidé de ne plus jamais tourner. J’arrête le théâtre et la TV. Je suis écœuré et je n’ai plus goût à rien. Cyril, je viens de l’apprendre, a tenté de mettre fin à ses jours cette nuit en ingurgitant des batteries de caméra. Ses jours ne sont pas en danger mais il faudra attendre que les batteries se déchargent avant de l’opérer. L’avantage, ont précisé les médecins assistés d’un technicien de chez Sony, est qu’il n’aura plus besoin de dormir pendant 3 à 4 jours. Honte à toi Emmanuel. P.S. : le monteur vient de m’appeler en larmes. Il quitte Marseille pour s’occuper d’élevage canin dans le Morbihan…

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