Les renforts policiers (suite)

2809481 3772896a be79 11e2 9ccf 001517810e22 640x280
Vous connaissez la dernière ? La police a décidé de ne pas me lâcher et de me suivre de près comme si j’étais le Ben Laden de l’asphalte, le Bachar El Assad de la route. On dirait que la corporation de ceux qui s’habillent en bleu marine, a décidé que Jeff Carias était dangereux et qu’il fallait le mettre hors d’état de nuire.
Lundi, contrôle d’identité devant la Préfecture de Police (on ne peut pas dire qu’ils prenaient des risques ! Bientôt, ils n’arrêteront plus que les personnes pénétrant dans un commissariat !) et jeudi, je me fis arrêter par 2 policiers Cours Estienne d’Orves (le quartier des avocats, à côté du Palais de Justice… là-encore, une belle preuve de leur détermination à coffrer les vrais criminels qui pullulent dans notre cité) qui ont entrepris de contrôler le niveau sonore de ma nouvelle moto BMW K1300R que me prête gracieusement Station 7. Oui, vous avez bien lu : Marseille capitale de la drogue, du travail clandestin, du caillassage de pompiers, du trafic d’armes de guerre, du braquage et de l’arrachage de collier (qui sera bientôt une option au baccalauréat) mais la police contrôle le niveau sonore des motards roulant en BMW… C’est un peu comme si durant la Seconde Guerre Mondiale, les alliés avaient débarqué en Normandie pour stopper le marché noir.
On se demande vraiment si ces forces de l’ordre n’auraient pas mieux à faire et s’il n’y aurait pas de missions plus urgentes à leur donner que de faire chier le monde. Bonne nouvelle, je m’en suis sorti sans garde à vue, ni perte de points et j’ai pu poursuivre mon chemin sans encombre jusque chez moi.
Cette fois, c’est sûr : les renforts policiers sont là. Pas au bon endroit mais ils sont là. Prochaine étape, leur acheter une carte de Marseille ou un GPS.

45 Responses
  1. Niaquoue

    On appelle cela de la lâcheté. Bien moins complique d’aller taper sur le citoyen lambda que d’aller prendre des risques et viser les vrais malfaiteurs. Ensuite, il y a le probleme de la formation et de la nature des flics d’aujourd’hui. Nicolas Bedos a fait scandale il y a quelques temps en les assimilant a de la « racaille tombe du bon cote de la barrière »… Comment lui donner tort?

    1. Désolé, j’avais oublié. Vas à la Fnac (à la billetterie) et dis que tu viens retirer des places de ma part. Tu seras bien reçue (si tu veux des places pour d’autres spectacles, prends-en aussi. Le monde du show-business est une grande famille et on s’arrange entre nous).

    1. Bien sur que non ! Tu vas au comptoir et tu dis « bonjour, je m’appelle Poupinette13, je suis désireuse de voir la pièce Temps Mort mais je ne veux pas payer ». Le meilleur accueil te sera réservé (j’ai laissé des consignes).

  2. haight harvey

    dis moi que c’est un sketch ! c’est pas possible ! c’est quoi cette « poupinette » ? il faut dire que je ne comprends pas tout ce qu’elle ecrit , elle doit etre encore en primaire, ou elle ecrit comme ça pour cacher son incapacité à ecrire sans faire de fautes d’orthographe ,moi ! j’en fais plein mais j’ai pas peur des jugements , les gens sont compréhensifs quand il s’agit d’ecriture.

  3. haight harvey

    Il ne manque pas de policiers à Marseille les casernes et les commissariats en sont plein , et ils font le « minimum syndical » et même moins. C’est pas de leur fautes ,mais dés qu’ils font leur travaill on les traites de racistes, on crie à la violence policiere , on les accuses d’etre des ripoux et ils se retrouvent poursuivis devant les tribunaux . Du coup pour ne pas prendre de risques ils restent dans des parcours simples et faciles. il faut rendre à la police son autorité et le respect auquelle elle a droit et que l’on arrete de protéger les voyoux au lieu de defendre les victimes.

Archives

quis, dictum commodo elementum elit. commodo

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer