Deux jours en enfer

Je viens de passer 48 heures cloué dans mon grand lit, un seau posé sur le parquet, à effectuer de fréquents et longs passages aux toilettes où j’ai englouti l’équivalent de 20% de la forêt amazonienne en papier hygiénique. La faute à quoi me demanderez-vous, avide d’informations quant à ma santé quand celle-ci se révèle chancelante ? Je ne saurais répondre à cette question intrusive quant à ma vie privée, étant peu doué pour les auto-diagnostics médicaux.
J’ai tout d’abord cru à un poulet fermier avarié puisque c’est la première chose que mon estomac délicat a souhaité refouler mais je me dis qu’un vilain virus a peut-être rendu visite à ma flore intestinale avant les fêtes afin de la préparer au grand rush de Noël. Ceci explique mon silence sur ce blog durant tout ce temps que j’ai mis à profit pour retrouver l’intégralité de mes moyens physiques. Mon tube digestif est encore en travaux mais j’entrevois le bout du tunnel et je pourrai très prochainement manger autre chose que du riz au beurre qu’une amie m’a gentiment apporté samedi afin que je me sustente un tant soit peu et retrouve des couleurs, le vert ne m’allant pas du tout.
Comble de malchance, j’ai voulu profiter de mon état cataleptique pour toucher à la structure technique de mon blog afin d’effectuer une mise à jour du logiciel qui me permet d’interagir avec l’interface… je ne sais pas ce que j’ai fait mais cela a bloqué à peu près toutes les fonctions de celui-ci, empêchant notamment les internautes de m’adresser leurs mails.
Cet incident m’a rappelé mon modeste niveau en matière informatique et j’ai du demander à la société Quai 13 de me secourir mais c’est finalement Soufiane Saghir, le génial concepteur d’origine mauresque de ce site, qui a trouvé la solution (n’oublions pas qu’ils ont inventé les mathématiques !), me rendant la possibilité de m’exprimer en grande largeur.
Et dire que je profite de cette liberté retrouvée pour rédiger un article sur mes intestins accablés… J’espère qu’il ne lira pas ce billet car sinon, la prochaine fois, j’aurai du mal à lui justifier l’urgence de ma demande.