Retour de Thaïlande…

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Ça y est, je viens de refermer pour un temps ma parenthèse “voyage“ et je m’apprête à ré-attaquer sur les chapeaux de roue un mois de septembre qui s’annonce aussi chaud qu’une soirée avec Zahia.
Je viens de débarquer du 3e avion de mon périple retour (Phuket/Bangkok, Bangkok/Francfort, Francfort/Marseille) il y a à peine quelques heures et je peux (enfin) vous narrer mes aventures tropicales. Sur la photo, l’homme que vous voyez allongé sur le sol avec la jambe entre les mains expertes d’une thaïlandaise (bien loin de l’image que l’homme occidentale se fait de la masseuses asiatique, vous en conviendrez) c’est moi après un trek de 3 heures dans une moiteur étouffante.
Et oui, la semaine dernière, c’était trek dans la jungle tropicale pendant 3 jours avec repas et gîte chez l’habitant et marche par 32 C° et 90% d’humidité. Si vous avez du mal à vous représenter ce que cela signifie, prenez une douche tout habillé et vous obtiendrez le même résultat. Dites-vous que le matin, lorsque les coqs et les oiseaux qui foisonnent dans les arbres se mettent à chanter dès 6 heures du matin pour célébrer le nouveau jour qui se lève, et que vous prenez vos habits pour les revêtir, ceux-ci sont trempés d’humidité. C’est FORT désagréable. Après 3 heures dans cette moiteur à côté de laquelle un hammam turc paraitrait aride, vous vous écroulez sur une natte et vous donneriez ce qu’elle veut à votre hôtesse pour qu’elle vous soulage de vos courbatures : coup de bol, elle ne demande presque rien.
Le soir, après un frugal diner, vous partez vous coucher sur une natte disposée sous un toit de bambou à 19h00 car il n’y a rien d’autre à faire que de chasser les moustiques et de toutes les façons, vous tombez de sommeil.
Nous avons pratiqué l’éléphant, le rafting, le radeau de bambou, le train de nuit (12 heures pour rallier Chiang Mai à Bangkok dans un confort spartiate) durant une semaine et nous étions ravis de prendre l’avion pour Phuket afin de recueillir les fruits d’un juste repos. Sur place, le programme fut plus relaxant : plage, piscine, resto les pieds dans le sable, visite de l’île de Phuket à 3 sur un scooter de location, offrande au Bouddha Blanc et excursion en bateau sur des îles paradisiaques. Je me suis adonné à la plongée avec tuba pour admirer des fonds marins splendides, décorés par des centaines de poissons aux écailles multicolores qui viennent vous chatouiller le masque, attirés par les bananes que leurs jettent les marins thaïlandais pour divertir les touristes trop contents d’avoir l’impression de nager dans un aquarium géant.
Nous avons également été sur l’île où le film “La plage“ avec Di Caprio et Guillaume Canet a été tourné et fait un arrêt sur un ilot peuplé de singes habitués à voir défiler les touristes du monte entier. Ils se régalent de bananes et de canettes de Pepsi que les voyageurs leurs tendent faisant crépiter les appareils photos au point qu’on pourrait se croire à la montée des marches du Festival de Cannes, version simiesque.
Mon fils fut fasciné par cet épisode qui pourrait être observé sous un angle sordide si l’on est sensible aux ravages du tourisme de masse. C’est même la première chose qu’il a raconté de son voyage à sa mère : “tu sais maman, sur une île, on a vu des singes qui buvaient du Pepsi !“.
Si j’avais su, je l’aurais emmené à Thoiry, ça m’aurait coûté moins cher…

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