Edito du 12 octobre pour News Of MarseilleMercredi dernier, je me suis réveillé en pleine nuit après avoir fait le cauchemar qu’un de mes proches était décédé. Rien que ça. 4h15 du matin… Nuit foutue, je le savais : j’ai déjà testé. Alors j’ai saisi l’iPad qui partage ma couche (j’ai une vie sentimentale proche du néant) et je me suis plongé dans la lecture du “Dôme » de Stephen King dont j’avais fait l’acquisition quelques jours auparavant sur l’iTunes Store.
Je pensais que la lecture de quelques chapitres serait le remède idoine pour retrouver un sommeil parti sans laisser d’adresse. Trente minutes plus tard, j’étais fort marri de constater que mes deux yeux étaient toujours grands ouverts, captivés par le récit du romancier américain. J’ai regretté alors de ne pas avoir porté mon choix sur le dernier roman de Guillaume Musso qui présente les mêmes qualités littéraires qu’un exemplaire de Paru/Vendu mais sans tacher les doigts.J’éteignis mon iPad et décidai alors d’aller occuper mon salon afin de naviguer sur mon MacBook Pro. J’ai débranché l’iPhone qui y était resté connecté tel un fœtus relié à sa matrice par un cordon ombilical numérique et c’est alors que j’ai reçu une « alerte info BFM TV » sur l’écran de mon smartphone : « Steve Jobs est décédé à l’âge de 56 ans ». J’ai eu l’impression de recevoir, physiquement, une grande claque dans la tête. Beaucoup plus violente que lorsque j’ai pris connaissance du décès de Sim.
Afin de vérifier l’info de BFM (de nos jours les infos sont truffées de coquecigrues), j’ai allumé CNN (les chaînes d’info françaises tournaient en boucle sur le 3e débat des primaires socialistes…) et j’ai donc reçu une deuxième calotte en pleine face : Steve Jobs était bel et bien mort. Barack Obama, Bill Gates, le président chilien exprimaient leur tristesse pour cette « perte immense » et rendaient tous hommage au génie de « l’homme numérique ».
Je n’aimerais pas être à la place de Tim Cook, son successeur désigné au mois d’août pour tenir les rênes de cet empire du numérique bâti sur les « visions » du créateur du Macintosh, de l’iPod et de l’iPhone (entre autres…). Vous imaginez le poids qui repose sur les épaules de Mister Cook ?
Steve Jobs avait beau avoir préparé sa sortie, placé son entreprise sur une trajectoire exponentielle, Apple n’a pas développé de nouveaux projets au-delà des 18 prochains mois. 18 mois… et après… ? Tim Cook doit mal dormir, j’en suis certain (et je m’y connais), et chaque nouveau projet, chaque nouveau chantier lancé par lui sera étudié à la loupe par la communauté mondiale des fans, des médias, des financiers, des industriels et des utilisateurs formant une sorte de tribunal plus intransigeant qu’une cour d’appel du Texas.
Tim Cook n’a pas le droit de décevoir et malheureusement, je crains qu’il ne soit pas jugé de manière impartiale. On lui reprochera toujours de ne pas être « Steve ». L’iPhone 5 sera encore signé Steve Jobs mais l’iPhone 6 ? Ne se prépare-t-on pas déjà, au sein des rédactions et des forums internet, à le trouver décevant parce qu’il n’aura pas été« validé »par le maître de Cupertino ?
Si j’osais une comparaison qui me fera conspuer par les férues de musique classique, je vous demanderais de tenter de dresser un parallèle avec Wolfgang Amadeus Mozart. Arrêtez de hurler !! C’est juste une hypothèse de travail, ok ? Imaginez, donc, que Mozart ait eu un successeur désigné par lui-même… Pour ses débuts, « l’élu » aurait eu dans les tiroirs du petit secrétaire en bois sur lequel composait l’artiste autrichien, 18 mois de sonates, d’opéras, de menuets, de symphonies mais après ? Il lui aurait fallu composer lui-même en essayant d’être à la hauteur du génie musicien, enfiler sa chemise à jabots en popeline de coton, ressentir les élans artistiques du maître de musique, deviner la direction qu’il aurait souhaité donner à sa créativité, supposer les arrangements qu’il aurait proposés à ses musiciens. Vous pensez qu’il l’aurait bien vécu, notre « élu » ? Croyez-vous qu’il aurait fait des nuits de 10 heures ? Permettez-moi d’en douter.
Je pourrais tout aussi bien faire une comparaison (osée) avec la France : songez à celui ou celle qui devra succéder à Nicolas Sarkozy (non pas que je le place dans la catégorie des génies, loin s’en faut)… Il ou elle n’aura pas 18 mois devant lui mais un trimestre maximum pour rassurer les marchés tout en appliquant son programme et trouver des iSolutions pour résoudre la pauvreté, le chômage, la désindustrialisation, l’insécurité… la crise 2.0 !
Je serais à la place des candidats, je réfléchirais à 2 fois avant de prendre le job (sans jeu de mot). La France n’est pas Apple et si j’ai confiance en Tim Cook pour faire fructifier les pommes, j’ai bien peur que la France ne soit dans les choux pour un moment !
Afin de vérifier l’info de BFM (de nos jours les infos sont truffées de coquecigrues), j’ai allumé CNN (les chaînes d’info françaises tournaient en boucle sur le 3e débat des primaires socialistes…) et j’ai donc reçu une deuxième calotte en pleine face : Steve Jobs était bel et bien mort. Barack Obama, Bill Gates, le président chilien exprimaient leur tristesse pour cette « perte immense » et rendaient tous hommage au génie de « l’homme numérique ».
Je n’aimerais pas être à la place de Tim Cook, son successeur désigné au mois d’août pour tenir les rênes de cet empire du numérique bâti sur les « visions » du créateur du Macintosh, de l’iPod et de l’iPhone (entre autres…). Vous imaginez le poids qui repose sur les épaules de Mister Cook ?
Steve Jobs avait beau avoir préparé sa sortie, placé son entreprise sur une trajectoire exponentielle, Apple n’a pas développé de nouveaux projets au-delà des 18 prochains mois. 18 mois… et après… ? Tim Cook doit mal dormir, j’en suis certain (et je m’y connais), et chaque nouveau projet, chaque nouveau chantier lancé par lui sera étudié à la loupe par la communauté mondiale des fans, des médias, des financiers, des industriels et des utilisateurs formant une sorte de tribunal plus intransigeant qu’une cour d’appel du Texas.
Tim Cook n’a pas le droit de décevoir et malheureusement, je crains qu’il ne soit pas jugé de manière impartiale. On lui reprochera toujours de ne pas être « Steve ». L’iPhone 5 sera encore signé Steve Jobs mais l’iPhone 6 ? Ne se prépare-t-on pas déjà, au sein des rédactions et des forums internet, à le trouver décevant parce qu’il n’aura pas été« validé »par le maître de Cupertino ?
Si j’osais une comparaison qui me fera conspuer par les férues de musique classique, je vous demanderais de tenter de dresser un parallèle avec Wolfgang Amadeus Mozart. Arrêtez de hurler !! C’est juste une hypothèse de travail, ok ? Imaginez, donc, que Mozart ait eu un successeur désigné par lui-même… Pour ses débuts, « l’élu » aurait eu dans les tiroirs du petit secrétaire en bois sur lequel composait l’artiste autrichien, 18 mois de sonates, d’opéras, de menuets, de symphonies mais après ? Il lui aurait fallu composer lui-même en essayant d’être à la hauteur du génie musicien, enfiler sa chemise à jabots en popeline de coton, ressentir les élans artistiques du maître de musique, deviner la direction qu’il aurait souhaité donner à sa créativité, supposer les arrangements qu’il aurait proposés à ses musiciens. Vous pensez qu’il l’aurait bien vécu, notre « élu » ? Croyez-vous qu’il aurait fait des nuits de 10 heures ? Permettez-moi d’en douter.
Je pourrais tout aussi bien faire une comparaison (osée) avec la France : songez à celui ou celle qui devra succéder à Nicolas Sarkozy (non pas que je le place dans la catégorie des génies, loin s’en faut)… Il ou elle n’aura pas 18 mois devant lui mais un trimestre maximum pour rassurer les marchés tout en appliquant son programme et trouver des iSolutions pour résoudre la pauvreté, le chômage, la désindustrialisation, l’insécurité… la crise 2.0 !
Je serais à la place des candidats, je réfléchirais à 2 fois avant de prendre le job (sans jeu de mot). La France n’est pas Apple et si j’ai confiance en Tim Cook pour faire fructifier les pommes, j’ai bien peur que la France ne soit dans les choux pour un moment !
Le monde a perdu un visionnaire.
Nous ne vous oublierons jamais Mr Jobs.
Mamamia, alors tout d’abord Musso, bon un peu rattrapé par S. King.
Ensuite mon chouchou Mozart… Mazette!!!!
Alors, tout d’abord une bonne tisane (enfin de l’eau parfumée), avec une grosse rasade de bon vieux rhum, une jolie musique, tiens peut-être la « tartine de beurre » du susnommé
http://www.youtube.com/watch?v=XIbgGcWqBy4
ou ceci, merveilleusement joué par ce bel enfant :
http://www.youtube.com/watch?v=3tR3C3jJqLw
Bonne fin de journée
J’ajouterai un bon morceau de tarte tatin tiédie avec sa boule de glace vanille, et croyez m’en vous allez aller beaucoup mieux.
Ne me remerciez pas, c’est vraiment de très bon coeur.
Et si j’ai quand même envie de vous remercier ?
Avec UPS, la tarte tatin peut être sur mon bureau avant 17h00. Je compte sur vous.
Douce nuit, doux rêves.
Vous dormez avec les poules ?
Traitez-moi de cocotte tant que vous y êtes…
Le message vous était adressé car vous sembliez faire le mort, d’où ma déduction et surtout vous sembliez si triste, si las…
UPS ? Je suis vraiment confuse, ne sont pas arrivés jusque mon « trou du monde »
Mais que partie remise, on se renseigne…
Belle et bonne journée.