Un week-end impromptu

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Je ne sais pas ce qu’il m’a pris vendredi mais j’ai eu une irrépressible envie de fuir mon quotidien, ma ville et mon travail qui fusionnent un peu trop parfois à mon goût. Partir, mais où ? Ma première idée fut de cibler l’Italie et notamment la ville de Bergame. Pourquoi Bergame ? Parce qu’il existe une très jolie chanson d’amour de Diane Tell qui s’intitule Si j’étais un homme où elle chante “…et juste à côté de Milan, dans une ville qu’on appelle Bergame, j’te ferai construire une villa“. N’ayant pas de projet immobilier de l’autre côté des Alpes, j’ai néanmoins toujours voulu satisfaire ma curiosité concernant cette ville si belle qu’on y construit des villas pour ses amoureuses.
La deuxième étape fut de convaincre mon amie Virginie de m’accompagner dans cette odyssée salvatrice pour mes nerfs et mon équilibre émotionnel. Qui est Virginie ? La blonde jeune fille que vous voyez sur la photo et que je connais depuis bientôt 10 ans. Une amie ou plutôt une petite sœur qui est toujours là pour me témoigner son affection et son amitié, que je lui rends bien du reste.
Je lui envoie un texto :
– “tu n’as pas envie de partir en week-end ?“
– “si, mais j’ai pas de fric“
– “je t’invite. Il faut que je quitte Marseille, je n’en peux plus !“
– “tu veux aller où ?“
– “Bergame“
– “???“
– “en Italie, connasse“
– “parle-moi mieux ! Pourquoi Bergame ????“
– “pourquoi pas !!!!“
Après nous être rendus chacun de notre côté sur Mappy afin de regarder le temps de trajet pour rejoindre cette ville italienne mystérieuse, nous avons convenu que cela était trop éloigné et nous avons alors porté notre choix sur Barcelone avec un arrêt à Figueras où le musée Dali nous attendait.
– “tu peux être prête dans combien de temps ?“
– “une heure“
– “banco !“
Et nous voilà partis pour l’Espagne. 2 heures et demi plus tard, nous étions à Figueras où, après avoir mangé des moules, Virginie a vomi toute la nuit. Le matin, ce fut la visite du Musée Dali qui vaut les 12 € par personne demandés à l’entrée par une employée espagnole à la dentition gâtée par l’excès de charcuterie et autres beignets frits. Nous avons rempli nos mirettes des belles et fascinantes œuvres du génie espagnol et nous avons repris la route jusqu’à Barcelone où nous avons pris possession de notre chambre qui domine la ville. Le top : spa, salle de sport, hammam, sauna, jacuzzi, baignoire à remous dans la chambre… Tout pour se relaxer avant de sortir dîner. Virginie, effrayée par son repas de la veille a voulu commander un plat simple et sans fioritures. Elle choisit du “riz noir“ pensant soulager son estomac, qui souffrait tant depuis hier, avec des féculents aux vertus constricteurs. J’ai éclaté de rire en voyant le serveur déposer devant elle, une gigantesque assiette de riz rond noir, noyant des moules, des palourdes et des crevettes !
Elle est à côté de moi présentement et elle cherche à trouver le sommeil en lisant un magazine espagnol auquel elle ne tripe pas un mot (le verbe est sans doute mal choisi). Elle vient de me demander si cela ne me gênait pas de laisser ouverte la porte des toilettes au cas où elle aurait envie de se taper un 100 mètres dans la nuit…
La nuit va être longue… même en avançant nos montres d’une heure !

3 Responses
  1. val du maquis

    ahhh j’adore, n’oubliez pas d’aller au marché « la boqueria » sur la rambla et peut etre y déjeuner j’ai bien dit peut etre!

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