Il est 19h50 à New-York mais près de 2 heures du matin heure française (en l’occurrence, la mienne) et je suis explosé de fatigue. J’ai un peu dormi dans l’avion et j’ai regardé un navet avec Travolta et Robin Williams dénommé “Papy Sitter“. Je sais que le titre aurait dû m’éloigner de l’écran mais j’avais le choix entre “La tempête de boulettes géantes“ et un film en allemand non sous-titré dont je serais incapable de vous donner le titre. J’ai été accueilli à Munich par un service personnalisé car l’avion en provenance de Marseille avait du retard et j’ai franchi tous les barrages et contrôles à une vitesse que je n’avais jamais expérimenté jusqu’ici. Une voiture personnelle avec chauffeur m’attendait en bas de la passerelle et un agent des douanes était là rien que pour moi. Je suis le dernier passager à avoir embarqué dans l’A340 et tout étourdi par ce traitement de faveur, j’ai failli m’assoir en First Class… mais non, une ravissante hôtesse teutonne m’a gentiment indiqué ma rangée et mon siège, tout là-bas, au fond de la carlingue. Ce ne sera pas cette fois-ci que je boirai du Champagne confortablement posé dans le cuir d’un fauteuil inclinable. Au lieu de cela, je me suis retrouvé assis aux côtés de 2 quinquas dont l’un d’eux a passé une bonne partie du vol à regarder des clips de Britney Spears et de Mariah Carey sur son laptop. Un mélomane donc.
9h30 de vol plus tard, me voici à Newark, le second aéroport de New-York où j’ai 3 heures à tuer en attendant mon 3e avion de la journée pour Providence. Je n’ai toujours pas mangé de hamburger et j’ai même opté pour une salade arrosé d’un Pepsi Light. Une folie.
Dernière minute : en raison des intempéries sur la Côte Est, mon vol est retardé de 2 heures… Vous voyez sur l’image : “Providence. Now 11:20 PM“. C’est moi, c’est mon vol ! C’est con, hein ? J’allais à San-Francisco et j’étais à l’heure…
Tout se passait bien pourtant jusqu’à maintenant et même l’agent d’immigration américain (pourtant peu réputé pour sa jovialité et son humour), avait été adorable avec moi (je veux dire par là, qu’il m’a dit “hi“ quand je suis arrivé devant lui).
5 heures que j’aurai passé dans cet aéroport… 5 heures, ça commence à faire long. Toutes les boutiques ont fermé et l’aéroport se vide lentement de ses passagers.
Je me rends compte que je suis bien arrivé aux USA car le physique des gens qui m’entourent ne peut m’induire en erreur. Ici, si vous faites moins de 100 kilos, peu importe la taille : vous êtes un étranger. J’ai comme l’impression d’être un arabe à un meeting du Front National.
on s’en balance de tes histoires !!!
Alors va faire un tour sur le blog du Niaquoué !
Jeff, un salopard a usurpé mon pseudo pour écrire le com ci dessus… C’est un scandale ! Encore un coup de l’infâme bouffeur de chiens, je suppose !!!!
Je viens de filmer, rien que pour toi, un train de marchandises de 2 kilomètres de long ! On le passera au ralenti en buvant de la bière à mon retour si tu veux bien.
Alors là… Suis sur le cul… Tu y a pensé..?!!! Je t’aime Jeff !
eh les taffioles, get a room…
Tsss… t’t façon, Tu peux pas comprendre…
Moi je dis un truc : y’en a marre du Niaquoué.
C’est un doux euphémisme…
Jeff, je te lèche le cul depuis des années et je rame toujours, c’est normal ?
Je m’appelle Philippe Tremblay je suis un con et je m’ennuie beaucoup…
Tu n’ouvres pas assez la bouche.
Bienvenue à toi Philippe : saches que tu n’es pas seul dans ce cas.
Bienvenue Philippe dans le monde merveilleux du monde enchanté de notre saltimbanque de Gillou l’esquinade …
Jean, c’est un nom de fille aux US, marrant, non?
C’est aussi le nom d’un pantalon. Funny isn’t it ? Kisses from Whashington les gars.
C’est quoi encore cette histoire de pantalon pour filles…?
T’occupes. Tu parles pas le niaquoué de toutes les façons.
Je m’occupe de ce que je veux, espèce de sans cheveux !!!
Oui et moi aussi !