Sur un plateau de tournage

Pour les pauvres d’entre vous qui ne fréquenteront jamais les hautes sphères du monde des people et de la télévision, je viens ici  distribuer un peu de rêve comme on jette des graines à des pigeons. Voyez-vous sur la photo de droite toutes les personnes qui m’entourent de leur professionnalisme ? Toutes ces personnes sont à mon service, enfin au service de mon image. Le cameraman, un belge à l’haleine chargée à la Pelforth, était subjugué par tant d’aisance et de réalisme dans le jeu. Je l’ai entendu chuchoter à son assistant (qui était lui aussi à mon service) : “ce type me fait penser à Yul Brynner, mais en mieux“. Je n’ai pas rougi sur le moment. J’ai entendu si souvent cette affreuse comparaison avec ce comédien de seconde zone au crâne aussi lisse qu’une peau de bébé congelé. Son objectif ne se lassait pas de fixer sur la pellicule la moindre de mes expressions. J’en étais gêné. Sur la photo de gauche, vous voyez ma partenaire, Ana, qui me demandait sans arrêt de la prendre en photo (et je ne vous montre que celles qui sont présentables). J’ai déjeuné avec elle le midi (elle a insisté) et elle m’a dit, en me fixant dans les yeux : “tu es le plus grand comédien que j’ai jamais rencontré et je crois que je t’aime.“ Je lui ai répondu, avec un aplomb et un sang froid digne de Charles Bronson dans “Un Justicier dans la Ville IV“ : “désolé mais mon cœur est pris. Tu peux me passer la salière ?“. La tête qu’elle faisait ! Je regrette de lui avoir menti mais je n’aime pas les filles faciles qui n’en veulent qu’à ma notoriété. Cela me rappelle la fois où j’ai raccroché au nez de Sophie Marceau qui me demandait de lui faire un enfant. Je vous raconterai cette histoire un autre jour, j’ai Spielberg qui m’appelle (encore) sur le fixe (je lui ai pas donné mon portable car il laisse des messages trop longs et il me nique la batterie).

5 Responses
  1. Niaquoue

    On peut pas etre a la fois, bon comedien, beau, talentueux et en plus de cela avoir une bonne orthographe et une bonne memoire.

  2. J’ai vue un tournage une fois dans l’hopital de Libourne, une matinée d’enfer, j’accompagnais mon fils, (2 ans) en pédiatrie et TF1 tournais un téléfilm. Une horreur il fessais froid dehors et tous étais grand ouvert et tous le service de l’hôpital étais chamboulé.

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