J'adore ce film : “Mélodie en sous-sol“

Ce film est une spéciale dédicace à mon ami Azzopardi, grand supporter du grand écran comme moi. Nous rêvons tous deux devant ces films intemporels qui ne vieillissent pas, bien qu’en noir et blanc…
“Mélodie en sous-sol“, ça vous dit queqchose, à vous autres, les bleus bites ? Ah ça ! C’est pas les navets que vous bouffez l’été à la TV ! C’est du cinéma de papa comme j’aime !
Le film est sorti le 19 mars 1963 et il a été réalisé par Henri Verneuil. Il y a Gabin, Delon et l’excellent Maurice Biraud que j’aimais beaucoup. Vous avez vu la distribution ? Y’a pas Michael Youn et c’est tant mieux, non ? Ah oui, j’oubliais… les dialogues sont de MONSIEUR Audiard…

6 Responses
  1. Ahhhh Jefff ton blog est un ravissement….!!!! « Méodie en sous-sol »!!!! c’est… Ooooof Y’a plus de mots là… L’extrait que tu as choisi est une de mes scènes préférée. Admire la plume d’ Audiard qui fait mouche à tous les coups! Rien n’est superflu, pas un mot de trop. La métrique est imparable, du grand art! Quand à l’interprétation elle est magistrale, Delon est admirable et Gabin… Pffffffff! Le film est truffé de scènes d’anthologie et de répliques qui tuent! une qui me vient à l’esprit :La mère de Delon : »Tu finiras par nous faire mourir de chagrin ! »
    Delon : » Hé bin comme ça on retrouvera pas l’arme du crime ! »
    Je dois avouer que j’ai emprunté une des répliques de ce film que j’ai subrepticement glissé dans « Masculin plurielle »… Bin quoi… si on le dit on a le droit…!

  2. jeff

    Et la scène finale… les billets qui flottent dans la piscine. Si je devais me refaire le visage et prendre un modèle, je dirais au chirurgien : faites-moi la gueule d’Alain Delon dans “Mélodie en Sous-Sol“. Il y aussi dans ce film, des rôles secondaires étourdissant. Ainsi, je le répète, mais Maurice Biraud était vraiment génial. C’est amusant mais il n’y a plus vraiment de second rôle dans le cinéma français. Il n’y a plus de Jean Bouise de Robert Dalban ou de Paul Préboist… Pourquoi ? Sans doute, parce que les producteurs ont besoin de vedettes et de stars pour vendre un film…

  3. DUMNAC

    J’ai choisi mon film préféré pour faire un commentaire : « mélodie en sous-sol » encore mieux que les « tontons flingueurs »… Cette ambiance sixties : musique, décapotable, etc…
    « Un singe en hiver « , j’adore aussi pour la nostalgie : l’Indo…
    Mais j’ai pas vu « un taxi pour Tobrouk », le « Pacha », « touchez pas au grisby », la série des monocles (ha ! la classe de Paul Meurisse !) ???
    Je suis sûr que comme moi tu aimes tout ces films.

  4. jeff

    Je suis bien d’accord avec toi. J’aurais aimé vivre ma vie d’adulte pendant ces années là. Il y avait des salles de cinéma à tous les carrefours, le cinéma français était fort et créatif, le cinéma américain n’écrasait pas encore le monde entier de toute sa puissance…
    “Un taxi pour Tobrouk“ ! Excellent film avec Charles Aznavour et Maurice Biraud. “Touchez pas au Grisbi“… Gabin… Je vais m’enquérir de ces films et en mettre quelques extraits. Merci de ta contribution !

  5. Juste un petit « com » les amis pour vous rappeler que « Touchez pas au grisbi » est un film de Jacques Becker, un peu particulier pour les cinéphiles, puisque on y voit la première prestation cinématographique (remarquée) d’un débutant qui va connaître par la suite une carrière immense dans le cinéma français. Ce débutant, dont la carrière de catcheur (Champion d’europe) a subit un coup d’arrêt suite à une vilaine blessure à la jambe, se nomme Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura… Vous aurez bien sur tous fait le lien avec notre Lino Ventura national. Dans un premier temps il refuse le rôle, puis il l’accepte suite à une entrevue avec Jean Gabin, qui le met en confiance et pour qui il a un immense respect. Quand on regarde Lino jouer dans ce film, on a vraiment pas l’impression que c’est la première fois, tout y est déjà…! Une nature quoi! Bravo l’artiste!

  6. jeff

    Mais t’es le fils de Jean Gabin ou quoi ? Je savais que Lino avait été blessé et qu’il avait du arrêter le catch mais là, franchement, tu m’épates. Tu mérites un article à toi tout seul. Tiens, tiens…

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