C’est dans cet accoutrement (inspiré par une personne rencontrée dans les couloirs de RTE) que j’ai tourné un faux reportage pour RTE (Réseau Transport Electrique). Mina Merad me donnait la réplique et Vincent Evrard et John Leclerc étaient à la technique.
Ce faux reportage type France 3 Région, sera diffusé mardi prochain pendant la convention RTE qui se tiendra au Palais des Congrès de Marseille et que j’aurai le plaisir d’animer.
J’ai animé pour la deuxième année consécutive la réunion annuelle de la Société du Canal de Provence qui gère une richesse du pays dans lequel je vis : l’eau. Conscientes que la maîtrise des eaux conditionne le développement socio-économique de la Provence, trois collectivités territoriales (les départements du Var et des Bouches-du-Rhône, et la Ville de Marseille) signent, en 1955, un pacte de solidarité.
Aujourd’hui, la SCP alimente 1 700 entreprises, 165 communes, 6 000 exploitations agricoles, 50 % des surfaces irrigables de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 37 000 particuliers, 2 000 poteaux et postes incendie, 2 millions d’habitants alimentés partiellement ou en totalité, soit 40 % de la population de l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La SCP c’est 100 millions € de chiffre d’affaires, un patrimoine de 2,4 milliards € et 480 collaborateurs dont 120 qui travaillent régulièrement à l’international.
Et ben j’ai animé tout ça… devant 450 personnes au Pasino d’Aix-en-Provence et même que c’était super chouette. Merci à la direction de la communication qui m’a confié pour la deuxième année de suite l’animation de cette prestigieuse réunion et à l’agence La Sud Compagnie qui a organisé ce bel événement en me faisant une confiance totale. Bien agréable de travailler avec des pros de l’événementiel !
Mercredi, j’ai tourné des spots pour un grand groupe international spécialisé en marketing et nous nous sommes bien amusés !
J’interprétais 6 personnages différents avec une version française et anglaise : un maitre yogi plus vrai que nature, un cycliste aimant dévaler les montagnes, un peintre provençal, un dragueur invétéré, un acrobate et un alpiniste étourdi…
Tout a été mis en boîte dans les temps en présence du client descendu de Paris pour l’occasion et on va s’attaquer maintenant à la “post-production“, c’est à dire tout ce qui se passe une fois que les images ont été tournées : montage, trucage, incrustation, effets sonores, colorimétrie, étalonnage…
C’est ensuite que je saurai si le résultat est conforme à ce que j’avais en tête lorsque j’ai écrit ces saynètes… Suspens !
Merci à François Volfin, Vincent Evrard, Gilles Fonlup, Smahane Legouit, Mina Merad qui m’ont assisté sur ce tournage.
Jeudi dernier, j’ai animé la convention Alinéa au Palais du Pharo de Marseille devant 550 fournisseurs de la marque de mobilier et décoration.
Un bien beau souvenir gravé grâce à l’agence Marsatwork et Organik qui m’ont confié les clefs de cette prestigieuse manifestation.
Prochaine date ? Décembre et la convention de la Société du Canal de Provence pour l’agence La Sud Compagnie.
Jeudi soir, alors que j’étais rentré depuis à peine 48 heures du Bénin, j’étais sur la scène dressée dans le grand hall du Palais de la Bourse de Marseille pour la soirée événement organisée par les élus de la Chambre de Commerce de Marseille-Provence en l’honneur de Jacques Pfister, Président sortant.
Il quittait la présidence de cette vénérable institution après 12 ans de mandat. C’est Laurent Carenzo, conseiller du Président, ancien directeur de la communication de la CCI (à gauche sur la photo) qui m’avait confié la délicate tâche de divertir les 160 élus des 2 mandatures et leurs épouse par mes saillies verbales tout en restant élégant. Dominique Bluzet (au centre de la photo), directeur des théâtres du Gymnase et du Grand Théâtre de Provence m’a grandement aidé dans cette tâche en partageant la scène avec moi.
Laurent Carenzo reste un de mes modèles dans ma vie professionnelle et sa carrière m’inspire depuis des années. Homme de média (TMC), homme politique (il a été le directeur de cabinet de Bernard Tapie), homme de passion (il a dirigé l’Olympique de Marseille), ce touche à tout a toujours suivi ses passions. Comme moi, à un niveau plus modeste. Je me demande bien ce qu’il va faire désormais… écrire ? Certainement. Il faut l’espérer tant sa plume est talentueuse.
Belle soirée en tout cas, pleine d’émotion et d’humour qui a touché (il me l’a dit) le beau Jacques.
L’histoire de ce jeune homme (pas celui du milieu mais à gauche) est belle alors j’ai envie de vous la conter. Il s’appelle Isidore Voudounou et il a été un des élèves à qui j’ai fait brièvement la classe en 2009 dans le petit village de Togbota que je découvrais alors.
De tous les enfants de CM1/CM2 que j’avais face à moi, il est le seul dans les yeux duquel j’ai vu une lueur, une étincelle, un désir d’apprendre, une envie de sortir du sillon déjà tracé par sa famille dans la terre fertile que son père et sa mère ont hérité de leurs ancêtres et qu’ils labourent à la main sous une chaleur étouffante.
Il était le meilleur de la classe et j’ai décidé de le prendre sous mon aile. Je ne savais pas en rentrant en France au mois d’avril 2009 si je retournerai un jour en Afrique, au Bénin mais j’étais bien décidé à tenir la promesse que j’avais faite à Isidore avant de partir retrouver ma vie d’occidental : je l’aiderai tant qu’il aurait envie d’étudier. L’envie, seule condition que j’avais posée à mon aide financière.
Et puis je suis retourné au Bénin… plus d’une fois. Chaque fois, je retrouvais Isidore, consultais ses carnets de notes et constatais avec fierté que celles-ci ne baissaient pas. L’envie était toujours là, tenace. Je ressentais de plus en plus chez lui la rage de quitter un jour son village, de réussir afin de pouvoir aider les siens qui eux y resteront, enchainés à leurs cultures et leurs coutumes.
Je recroise souvent nombre de mes anciens élèves qui n’ont pas fait ou pas pu faire le choix d’Isidore. Ils n’éprouvaient pas sa “faim“, sa boule au ventre ou bien ont-ils été victimes de l’avidité ou du désespoir de leurs parents qui les ont vendus comme esclaves au Nigéria voisin. D’autres ont choisi la facilité de l’atavisme familial et ont naturellement atterri dans les champs de piments et de papayes qu’ils cultiveront jusqu’à leur mort.
Pas Isidore. Bachelier depuis le mois de juillet, je viens de l’inscrire samedi dernier à une école de commerce de Cotonou où il bénéficiera des moyens de se nourrir l’esprit. Il disposera également d’un ordinateur portable compris dans le prix de sa formation que j’ai intégralement réglée avec mes propres deniers et non ceux de l’Association.
A l’heure où j’écris ses lignes, Isidore assiste à son premier cours de l’année.
Et moi ? Moi, je suis fier de lui.
P.S. : la personne à droite est l’oncle chez qui Isidore loge et qui a tenu à me remercier pour l’aide que je lui apporte.
Ce matin, j’avais rendez-vous à 9h30 chez Madame Philippi, une podologue de Marseille. Je suis arrivé en avance car je témoigne au corps médical une déférence dont j’ai rarement vérifié la réciprocité. A 10 heures, j’étais toujours dans la salle d’attente toute pourrie avec plein de photos de pieds pas beaux aux murs et des publicités pour nous expliquer comment éviter les mycoses des ongles. J’ai eu un peu envie de vomir mon Ovomaltine vers 9h50 car c’est un peu rude de voir des photos d’ongles faisandés tôt le matin.
Comme j’en ai eu marre d’attendre Madame Philippi, je me suis adressé aux 4 personnes qui attendaient avec moi. Je leur ai demandé à quelle heure ils avaient rendez-vous et ils ont répondu en cœur : “9h30, avec Madame Philippi !“ En plus, ça rimait.
J’ai compris alors que Madame Philippi nous prenait pour des jambons à nous faire tous venir à la même heure sans se soucier de nos agendas ou de nos vies. Cela me fut confirmé par mes congénères : “elle fait tout le temps ça Madame Philippi : elle fait venir tout le monde à la même heure et on attend…“
Je me suis alors souvenu qu’il y a 154 podologues à Marseille et qu’il devait bien s’en trouver un ou deux dans le tas qui respectaient ses clients/patients ; alors je suis parti sous les yeux admiratifs de la salle d’attente qui voyait en moi une sorte de héros des temps modernes, un pourfendeur des abus faits aux consommateurs, un matamore de grossiers personnages…
En partant, je les ai invités à se rebeller eux aussi contre cet abus d’autorité ; j’ai voulu leur faire changer de podologue mais le silence fut le seul écho à ma diatribe.
J’ai rendez-vous demain matin chez un autre podologue : s’il a une minute de retard, il verra mon pied. Dans sa gueule.
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