Je suis fourbu, éclaté, courbatu. Ces dernière 48 heures ont été éprouvantes. Vendredi matin, j’ai loué un camion chez Europcar pour charger tous les cartons contenant vos dons pour le Bénin. J’ai été aidé par Laetitia Lebon, la Présidente de l’Association Acteur Solidaire, qui m’a filé un grand coup de main en me mettant à disposition un entrepôt appartenant à des amis à elle et en m’offrant des kilos de marchandises : écrans d’ordinateurs, vêtements, livres et de l’argent pour les cases à reconstruire. Merci à elle.
Ensuite, nous sommes allés charger du matériel para-médical offert par les Mutuelles France Sud et enfin nous avons pris la direction de la Bastide de la Com où la solidarité a fonctionné à fond et nous avons chargé des tas d’affaires avant de filer à Aubagne pour décharger tout ça. On a pas chomé et 5 palettes sont prêtes à partir pour le Bénin. Je vais m’occuper maintenant de toutes les démarches administratives et douanières et je pense que le départ se fera d’ici 10 jours.
Une heure après avoir rendu le camion, j’étais face à Laura Flessel (double championne Olympique d’Or en escrime, 6 fois championne du monde) pour une interview exclusive pour le journal News of Marseille. Heureusement que je suis bien entouré et que Lorène, une prometteuse journaliste, avait bien préparé le dossier. La rencontre fut très intéressante et Laura est vraiment une belle personne, à tous les points de vue.
Aujourd’hui, c’était Ikea avec mes minots pour acheter des meubles destinés à la chambre de ma fille qui n’est plus vraiment une petite fille et qui souhaitait donc une chambre plus en en adéquation avec son âge. Ikea le samedi après-midi, c’est comme prendre l’autoroute du Soleil un 15 Août : une connerie. Et me voilà à me coltiner des cartons de meubles suédois que j’ai monté en essayant de me débrouiller sans cruciforme ni marteau (mon fils m’a prêté un de ses jouets, un char d’assaut qui m’a servi de masse. Le char a subi un sérieux re-styling, comme on dit dans l’industrie automobile… Il ressemblerait plutôt à une compression de César désormais) : un exploit réalisé en 2 heures (pour une table de nuit).
J’ai voulu abandonner plusieurs fois mais mon fils me regardait avec fierté et je ne voulais pas baisser les bras devant lui alors j’ai persévéré. Calmement. Dans une sérénité feinte qui faisait briller d’admiration les yeux de mon garçonnet. La table de nuit trône désormais à côté du petit lit de ma grande fille et c’est avec fierté que j’ai ouvert les tiroirs pour y glisser les objets auxquels elle tient tant. Ça marche ! J’en étais étonné moi-même !
Il me reste maintenant la commode 3 tiroirs à monter… Ce sera demain, ou lundi… ou peut-être que je vais attendre la venue de mon amie artisan David qui doit venir fixer le lustre et là, je lui glisserai innocemment : “tiens au fait, y’a la commode aussi à monter. Tu peux le faire ?“ Il m’a avoué un jour adorer monter les meubles Ikea… David est un mystère pour moi…
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