Voici un 3e extrait de mon séjour au Bénin au Printemps dernier. Ce jour là, j’avais demandé à Gisèle, une de mes élèves, de me raser la tête (6 points de suture) et cela a dégénéré en chants, danse… Ressentez-vous cette joie de vivre qu’ont les gens de là-bas ? Moi, oui. Je me souviens et je suis heureux à l’idée de me dire que dans une semaine j’y serai. Je pars mercredi prochain à 12h40 pour arriver dans la nuit de mercredi à jeudi à 2h30 du matin. Merci pour les dons reçus en nature (médicaments, vêtements, ordinateur portable, jouets) que j’emmène dans mes bagages et merci surtout à tous ceux qui m’ont fait parvenir un chèque ou remis du liquide. Sachez d’ors et déjà que ces dons sont suffisants pour “libérer“ la caisse bloquée sur le port de Cotonou. Il n’y a qu’un seul règlement, une promesse de don, que je n’ai pas reçu et devinez de qui cela vient ? Bonne réponse de Monsieur Azzopardi qui gagne des verres de contact offerts par Saint Gobain : le Niaquoué. Une fois de plus, le chinetoque me fait faux bond. Il m’avait pourtant appelé de Shangaï afin de connaître l’adresse à laquelle il devait adresser son chèque et puis… rien. Je guette le facteur chaque jour mais je me suis fait une raison. Le Niaquoué est fourbe de nature et il préfère utiliser son argent à l’envahissement prochain du monde entier qu’il absorbera d’une bouchée comme un nem au crabe. Tant pis pour toi, immonde chose jaune, je partirai sauver l’Afrique sans ton argent. Mais un jour prochain, tu seras juger pour tes ignominies, tes mensonges et autres ruses asiatiques. Ce jour-là, je serai présent, entouré de millions d’amis noirs et nous te regarderons d’un oeil sévère, sans mot dire. Et tu riras jaune…
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