Oui, nous avons conquis la capitale Ardéchoise de haute volée ! Un succès assourdissant nous a enveloppé et porté aux nues ! Bruno fut admirable et ses yeux ont merveilleusement joué (il souffre du même problème que monsieur Azzopardi, à croire que tous les théâtreux souffrent d’exophtalmie), Fabienne était tout en beauté et jusqu’au dernier moment, elle a signé des autographes à une foule en liesse. Quant à Florent Peyre, il a enflammé la salle et ses muscles saillants avaient fier allure sous les projecteurs. Nous avons voyagé dans le véhicule de Bruno Gallisa, sorte de poubelle roulante où la poussière fait bon ménage avec les restes alimentaires que notre metteur en scène a négligemment jeté au sol après en avoir ingéré la majeure partie. Sur la route, nous avons visité les pharmacies de la région car Fabienne Carat souffre d’un mal mystérieux dont je ne peux parler ici sous peine de me faire attaquer en justice. Sur la photo, vous voyez Bruno fumant une cigarette dont il jettera le mégot allumé sur le tapis de sol de sa benne à ordure. Nous attendions tous le retour de notre diva, Fabienne, partie faire “la petite commission“ derrière un buisson. Florent, ne perdant jamais une occasion d’arrondir ses fins de mois, a récupéré un échantillon de la divine urée, qu’il a immédiatement mis en vente sur eBay, pensant tirer un juteux bénéfice de la notoriété nationale de la comédienne de “Plus Belle la Vie“. Ce soir, les enchères étaient montées à 7 €.
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