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Mon actualité

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Je ne sais pas vous, mais moi, je perds assez souvent de vue mes amis. “Loin des yeux, loin du cœur“ semble être une maxime faite pour moi. Mais je suis sévère avec moi car “loin du cœur“ n’est pas le reflet de la vérité. Mes amis sont toujours présents dans mon cœur, comme endormis… comme les braises dans l’âtre, le matin venu : un coup de soufflet et elles rougissent à nouveau, prêtes à s’enflammer encore ! Le mois de juillet a été riche pour moi en feux de joie. Je ne parle par de rentrées d’argent car là, ce fût plutôt calme. Non, je parle de richesses beaucoup plus importantes pour le modeste apôtre que je suis : j’ai retrouvé des amis perdus. Enfin, pour être plus juste, c’est eux qui m’ont retrouvé. En effet, je suis rarement à l’origine de ces recherches. Non pas que je ne souhaite pas les retrouver mais je suis, comme qui dirait, “en attente“ d’eux. Je suis la femme laissée au port qui attend que son marin de mari rentre au bercail (c’est assez désagréable de se comparer à une femme, qui plus est de marin – le marin ayant la réputation d’être rude avec la chose féminine, voire brutale – mais je n’ai pas trouvé d’image plus juste). Enfin, bref, j’ai retrouvé une copine perdue de vue depuis plus de 10 ans qui vit en Suisse désormais, j’ai retrouvé mon pote Jean-Pierre Ting qui fait une carrière éblouissante en Chine et ce soir, le téléphone sonne et mon pote Gucci, perdu de vue depuis 2 ans, s’annonce ! Incroyable, non ? J’ai des amis extraordinaires qui savent que je ne les appellerai pas mais qui connaissent malgré tout l’attachement qui me lie à eux. Cet attachement est profond. Ses racines sont plantées loin dans la terre et aucun vent, ni aucune marée (encore cette image… j’ai les seins qui me poussent sur la poitrine, c’est affreux… Qu’est-ce qui m’arrive ?) ne pourront coucher le solide tronc de l’amitié. Un coup de téléphone, un mail, une lettre (j’ai des amis ringardos), un télex (j’ai des copains beaucoup plus âgés que moi) et c’est reparti comme la veille ! L’espace temps n’existe pas chez moi. C’est le moins que je puisse leur offrir, non ? Ne pas changer. Laissez intact les sentiments que j’ai pour eux, comme conserver dans la glace, ou dans le formol (j’ai des copains médecins légistes). En tout cas, merci à eux de m’accepter tel que je suis et de “faire l’effort“ de rallumer les braises.

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Je tenais à vous entretenir ce jour d’un événement qui m’a fait sourire et agacé en même temps. Alors que j’étais invité par ma charmante compagne dans un restaurant réputé pour ses truffes du côté de Lorgues, je fus agressé par la bêtise et l’obséquiosité d’un artiste aux cheveux grisonnants. En effet, comme c’est à la mode en ce moment, des œuvres de cet artiste (avec ego de série mais le talent en option) étaient exposées dans le jardin du restaurant (c’est fou le nombre de restaurants qui exposent des œuvres désormais. Bientôt, il faudra aller dans les galeries de peinture pour bouffer tranquille). Peintures criardes, scènes lugubres et tristes qui vous coupaient l’appétit, étaient disposées autour des tables des convives. Sur chacune d’elle, avait été déposé un petit livret expliquant les œuvres de ce Tartuffe (il fallait au moins ça). Ce livret était préfacé par un académicien de l’Académie Française (pas celle de TF1, l’autre) qui a écrit quelques lignes sur le peintre dans un style où le pompeux se dispute le grotesque. Ecoutez-donc… “Les toiles de Venantino Venantini (le barbouilleur, note de l’auteur) sont des éclats de pierres devenus poudre dans une grande clarté minérale et tangible.“ Et à la fin, la phrase qui tue ! Attention, prenez votre respiration car papi Rémy (le scribouillard, note de l’auteur) connaît mal la ponctuation : “Acteur, Venantini est celui qui sait nous préserver avec amour la fabuleuse fresque qu’un Fellini miraculeux fit un jour apparaître sous nos yeux, au hasard du tunnel trop brutalement percé par une machine à engloutir les siècles, et que la minute qui va suivre anéantira.“ Si ça, c’est pas du vomis verbal ! Admirez la construction de la phrase ! Le Père Rémy a dû mettre 3 jours avant de l’écrire celle-là. Il devait se dire : “comment est-ce que je pourrais la rendre encore plus incompréhensible pour les béotiens qui vont me lire… Comment les écraser de ma supériorité intellectuelle, ces nains ? Déjà, je vais virer les virgules et les points comme ça, j’en larguerai la moitié ! Ensuite, je vais faire une référence à Fellini car ça déchire toujours de parler de lui et puis personne a vu ses films… Même pas moi ! Je vais rajouter plein d’adjectifs, d’épithète et d’attributs… Je vais les enfiler les uns sur les autres, comme ça, je suis certain que plus personne ne comprendra rien et j’aurais l’air savant ! Putain, les cons ! C’est trop de la balle d’être intelligent“. Pierre-Jean Rémy, académicien français et masturbateur de cerveau (le sien surtout car moi, il me fait mal à la tête).

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Je tourne actuellement une série d’émissions “Tranche de Vie“ pour LCM qui seront diffusées à la rentrée. Un reportage sur un joueur de poker, une présidente d’une association de rencontres pour célibataires, un metteur en scène, un plongeur sous-marin, un animateur de radio, le patron d’un bar communiste et le directeur de la rédaction de la Provence : Gilles Dauxerre (voir photo). J’ai tourné hier après-midi ce dernier sujet et je n’ai jamais été aussi long sur une interview. C’était véritablement passionnant de voir comment un grand quotidien se fabriquait et comment on dirigeait une rédaction de 200 journalistes à l’individualisme forcené. J’avais l’image d’une personnalité froide et peu charismatique et en fait, Gilles Dauxerre n’est rien de cela (comme quoi les images et les opinions pré-fabriquées…). Il est ouvert, passionné et très abordable et j’espère que le reportage fera ressortir ce qu’il est vraiment. Rendez-vous ici pour une diffusion en octobre…

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Eh oui, les amis ! Vous ne savez pas tout sur moi et ce qu’écrivent les magazines hebdomadaires sur mon compte ne sont que rarement exacts. Je n’ai pas toujours été ce bellâtre à la peau bronzée et aux conquêtes féminines aussi nombreuses que les capitons sur les cuisses de Lara Fabian. J’ai aussi été Reine d’Angleterre, ce qui n’est pas facile à assumer quand on a les hormones aussi virils qu’un taureau de combat. Je me rasais à l’époque 3 fois par jour et j’avais en permanence une équipe de 6 personnes chargée de l’épilation de mes avant-bras ainsi que de mes jambes. J’étais contraint de porter des chemisiers me cachant la poitrine et j’avais interdiction de me baigner à la piscine sans combinaison de plongée. Sur ce cliché, vous me voyez arriver à Buckingham Palace pour assister à la relève de la garde royale. Je porte un petit ensemble bleu turquoise en cachemire 100% coton et un chapeau assorti. Regardez la décontraction, le regard libéré, le port altier que j’ai hérité de mes ancêtres… J’ai tout plaqué il y a 7 ans car je ne supportais plus les crèmes dépilatoires qui me donnait des rougeurs et j’en avais marre de voir mon grand con de fils attendre que je clamse pour prendre ma place.

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Cette question ne peut connaître de réponse simple et limpide. Au contraire. Un peu à la façon des questions du baccalauréat de philosophie qui demandent à des étudiants pubères “quel est le sens du mal ?“, “être libre, est-ce se soumettre à rien ?“ ou bien encore “faut-il rire du communisme ?“, Virginie Favre est complexe, voire mystérieuse… C’est avant tout une amie dont le talent en art graphique n’a d’égal que son impressionnante poitrine (110 bonnet Q). C’est elle qui, depuis plus de 2 ans, réalise les montages photos que vous avez pu voir sur mon site et maintenant sur ce blog. Quel talent ! Je lui donne une photo de moi, un portrait généralement, et elle l’intégre sur le corps du personnage que je désire incarner. C’est fantastique de se voir en Beatles, à côté de John Lennon et Paul Mc Cartney, aux côtés de Lady Diana ou bien encore dans les bras de Sœur Térésa… Ça fait rêver car on a l’impression “de sortir de soi“, de renaître ou bien encore de se réincarner dans le corps d’un people ou d’un personnage célèbre. Merci donc à Virginie à qui je suis heureux de rendre, ici même, un juste hommage. P.S. : elle est célibataire et peu farouche. Joindre un numéro de Carte Bleue avec le code pour ses coordonnées téléphoniques et mail.

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Chers amis, vous savez tous que nous allons jouer avec ma troupe “Les Créateurs“ au Quai du Rire du 9 au 18 juillet ; or, le 16 juillet est la date à laquelle j’ai vu le jour, dans une clinique ultra-moderne de l’armée américaine. Je vous en reparlerai une autre fois car il y a trop de choses en jeu qui pourraient bouleverser l’équilibre fragile du monde tel que vous le connaissez. Bref, le 16 juillet, donc, je serai sur scène et je paierai le Champagne à tous ceux qui assisteront à la représentation (sur la base d’une coupe pour 6 personnes). Voilà ! C’est pas sympa ? C’est pas royal ? En tout cas, cela me ferait super plaisir de vous compter dans la salle ce soir là. J’oubliais ! Afin d’éviter tout abus, il y a un code à donner au barman qui servira le Champagne à la fin de la représentation. Ce code est : “J’adore les cornichons en pot de 400 grammes égouttés que j’ai trouvé en promotion chez Super U. Bernard aussi les aime beaucoup bien qu’il préfère le Nutella.“ Facile, non ? Si vous ne répétez pas exactement cette formule, il vous sera servi du Champony. Avouez que ce serait ballot, non ? Réservation : 04 91 54 95 00.

Ça y est ! J’ai terminé ma saison de “chroniques“ hier soir sur LCM. Damien Nicolini, le rédacteur en chef du soir, m’avait proposé de “partir en brioche“ pour la dernière. J’ai demandé à Emmanuel Rode, immense comédien puisqu’il travaille dans le bâtiment (il faut le voir faire un devis ! C’est énorme ! Il mérite un César !), de m’accompagner sur le plateau afin de surprendre Thierry Trésor, le présentateur de la tranche du soir. Donat Vidal Revel, le directeur de l’information était au courant et il a fait croire à Thierry jusqu’au dernier moment que j’étais bloqué dans les embouteillages marseillais et que 2 guadeloupéens allaient me remplacer pour parler de télévision locale…

Il fallait quand même que je vous fasse un retour sur notre prestation de vendredi dernier au “Théâtre des Salins“ de Martigues. Nous avons joué devant 360 personnes qui, je le crois, ont été conquises. L’accueil du théâtre a été merveilleux et le personnel était aux petits soins pour nous. J’ai longuement bavardé avec la directrice du théâtre, Annette Breuil, qui a bien aimé notre représentation et qui est restée jusqu’au bout de celle-ci. Alexandra a été lumineuse, Marc, surprenant et Bruno, égal à lui-même. Tout ne fût pas parfait mais l’immense scène est difficile à habiter pour des nains comme nous. Nous serons sans doute plus à notre aise aux “Voiles du Rire“ à partir du 9 juillet. Merci encore au CJD Etang de Berre qui a acheté le spectacle et qui a organisé une très belle soirée (j’ai honte de le dire mais j’ai même signé des autographes…).
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Voici une video assez étonnante. J’avais demandé à Jean-Claude Gaudin, Sénateur Maire de Marseille d’enregistrer un message qui devait être diffusé lors d’un gala que j’animais. A tout hasard, j’avais écrit quelques lignes de plus afin de faire un gag. Monsieur Gaudin a joué le jeu et son message fût le point d’orgue de la soirée…

Cela devait arriver… Devant l’impossibilité de me laisser un commentaire, ce jeune fan d’origine allemande a littéralement pété un plomb. Une web cam a filmé cette scène déconseillée aux plus jeunes. J’espère que Quai 13 mesure les conséquences de leur légéreté à résoudre des problèmes techniques.

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