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pirate112Ce cliché vous rappelle sans doute un film Hollywoodien à grand spectacle qui a cartonné en salle. Je sais, je sais… je le sais d’autant mieux que ce film raconte mon histoire et ma vie tumultueuse de Pirate… Et oui, je sais… Je n’ai pas toujours été ce charmant jeune homme au caractère docile. J’ai un passé… une autre vie, ailleurs, sur les mers du monde que j’ai parcouru sans relâche sur mon Optimiste. Oui, en effet  j’ai toujours détesté les lourds équipages encombrants, les navires imposants avec leur 3 mâts, leurs canons et leurs cordages… En Optimiste, on se sent plus léger, libre d’aller où on veut, de fendre les vagues et de rires des éléments qui se déchaînent autour de vous. Debout sur la coque, la main solidement arrimée au gouverail, on se gausse des trombes d’eau qui vous fouette le visage, on avance, on défie la Nature ! Le problème est que l’Optimiste ne vous laisse que peu d’autonomie alimentaire : un sandwich, une gourde et le bateau est plein. Je n’ai jamais pu dépasser le Chateau d’If mais qu’importe la distance… Je suis libre…

9mai

“Je tourne actuellement un pilote pour une série française librement adaptée de la fameuse série américaine que nous avons tous regardée un jour où l’ennui se faisait plus fort que notre volonté de nous cultiver. Je veux bien entendu parler de la série “Arnold et Willy“. Pour interpréter le rôle d’Arnold, j’ai dû perdre 60 centimètres. J’ai souvent lu des interviews d’acteurs qui se gaussaient de préparer leurs rôles à la façon de l’Actor’s Studio : maigrissant, grossissant, se musclant afin de “rentrer“ dans leur personnage. Ça me fait doucement marrer… Parce que moi, pour ce rôle, j’ai perdu de la hauteur ! Je ne vous raconte pas le régime que j’ai dû suivre, ni les efforts physiques que j’ai accepté d’endurer pour “rentrer“ dans le personnage (avec un chausse-pied et de la vaseline). Je mesure aujourd’hui 1 mètre 07 et c’est pas facile tous les jours. Le plus dur dans cette histoire est que je dois enchaîner avec un autre tournage qui démarre dans quelques semaines et dans lequel je vais interpréter le basketteur Michael Jordan. J’ai un peu peur pour mon corps »

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“Je sais ce que vous êtes en train de vous dire en regardant cette photo : “comme elles sont bonnes !“. Je ne vous suivrai pas dans cette voie triviale qui consiste à juger une femme à l’aune de sa beauté. Ceci dit, c’est vrai qu’elles ont une belle paire de tétés. Il se trouve que cette photo date d’il y a un peu plus de 3 ans, quand j’étais un personnage important du monde de la publicité. Mes 2 collaboratrices, Ingrid et Olga, étaient beaucoup plus que de belles plantes. Elles étaient le terreau dans lequel ma créativité prenait racine. J’ai travaillé sur les plus gros budgets de la région : “Avec les déménagements Chabert, j’gagne plus que j’perds“, c’est de moi. “Auto-école Gilbert Chailloux, ça vaut le coup“, c’était aussi moi… “Galerie Marchande de Biver, c’est super“ etc. Je pourrais aligner tous les gros budgets que j’ai eu à gérer mais je ne veux pas paraître écrasant… J’ai décidé de tourner la page et de me tourner vers le monde des médias avec le succès que vous connaissez (à la condition d’habiter Marseille et d’avoir une antenne hertzienne orienté 28° Sud, 67° Est ou encore d’avoir une parabole captant le satellite HotBird, canal 487. Attendre 19 minutes que la mire s’efface et appuyer 6 fois sur la touche OK). Depuis mon retrait, il est vrai que le marché publicitaire n’est plus ce qu’il était. J’aurais adoré travailler pour Gérard Schivardi. J’avais un slogan tout trouvé pour lui : “Gérard Schivardi : ce qui est important n’est pas ce que je dis mais ce que je ne pense pas“. Croyez-moi qu’il aurait obtenu plus que 0,4 % des voix !“

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“Je n’ai pas toujours été le personnage riche et séduisant que vous connaissez tous et que vous admirez. J’ai été paysan en Union Soviétique au temps de Staline, ce grand démocrate que j’ai tant admiré. A cette époque, je cultivais la terre comme on peut le voir sur cette photo. Je n’ai jamais eu la main verte et je n’ai pas été un grand cultivateur, il faut en convenir. D’ailleurs, j’ai mis des années à comprendre que “cultiver la terre“ ne signifiait pas la ramener chez soi et la manger. Je passais mon temps à ramasser des mottes de terre pensant bien faire et je ne comprenais pas bien pourquoi les paysans du kolkhoze me regardaient passer en souriant et en riant sous cape (“sous cape“ est une expression car aucun d’eux n’avait les moyens de s’en payer une). Il est vrai que la terre n’a pas bon goût. Ma femme, Petrushka, a pourtant tout essayé : soupe, potée, ragoût, yaourt… rien n’y faisait et mes enfants faisaient toujours grise mine quand le plat de terre arrivait sur la table et que leur maman leur servait une bonne louchée dans l’assiette. Enfin, tout ça, est très vieux et cela ne vous intéresse sans doute pas. De toutes les façons, il faut que je vous laisse car je vais chez mon fils qui nous a invité à dîner et ma femme lui a préparé une bonne tarte à la terre comme quand il était petit !“

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“Ça c’est Paris ! Ah la la ! Le Moulin Rouge, le Lido, les Folies Bergères, les Boucheries Bernard ! Tout un univers de rêve où la femme est au centre de tout. Il n’y a guère que chez Michou où celle-ci ne soit pas adulée. Vous me voyez sur ce cliché avec les Blue Red Girls dans un numéro de claquettes que j’avais intitulé “Un Américain à Bagdad“, un hommage à Fred Astaire et aux GI’s partis combattre les forces du mal en Mésopotamie. Les danseuses derrière moi sont toutes de grandes professionnelles que j’ai formé et à qui j’ai notamment appris à danser en tenant un chapeau à 2 mains. Des mois d’entraînements douloureux où la patience, la concentration et une technique de fer ont été les ingrédients d’une réussite que les américains m’envient. J’ai commencé par leur apprendre à danser avec un bonnet de bain, puis une casquette et enfin, un chapeau haut de forme. Toutes n’ont pas tenu. Beaucoup ont craqué et je ne vous parlerais pas du nombre de chapeaux et casquettes qu’il a fallu jeter… Je suis en train de préparer un nouveau numéro où mes danseuses tiendront un écran plasma de 117 cm sur leur tête. Ça va me coûter un max…“

1 83 84 85 86

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