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Mes films préférés

Attention chef d’œuvre mes enfants ! Tout le monde connaît ce film (sauf les plus jeunes qui ne l’ont pas vu puisqu’il n’a pas eu de déclinaison en jeu video). Film de Claude Autant-Lara sorti le 26 octobre 1956 avec Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès. On se souvient surtout de la scène où Jean Gabin torture Monsieur Jambier, 45 rue de Bolivot… Mais ce n’est pas cette scène que j’ai choisi de vous présenter. J’ai préféré celle où Jean Gabin s’énerve contre des petits français médiocres qui les menacent de les livrer aux policiers en faction devant leur commerce. Au cours de sa tirade, Jean Gabin a cette terrible phrase : “salauds de pauvre“…

Film d’Henri Verneuil sorti le 11 Mai 1962 avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. Au risque de passer pour un vieux con, je regrette chaque mercredi un peu plus, la disparition de ce cinéma là. Il n’y a plus de Gabin et d’Henri Verneuil et j’en suis bien triste. C’est Michel Audiard qui signe encore les textes savoureux de ce chef d’œuvre du cinéma français qui raconte la vie d’un ancien alcoolique réveillé dans son vice par un jeune homme nommé Belmondo.

J’adore Claude Lelouch : qu’on se le dise ! Je sais qu’il est de bon ton d’avoir enterré ce grand metteur en scène avant de le rescuciter, récemment, à l’occasion de son dernier (très bon) film “Roman de Gare“. Je ne suis pas de ceux là. J’ai toujours aimé Claude Lelouch. Sa façon de raconter une histoire, de diriger des comédiens et de nous les révéler comme on ne les a jamais vu ; sa manière tourbillonante d’illuminer les acteurs et surtout les actrices etc. Cet homme a été un des meilleurs éducateurs de la récente génération de metteurs en scène français. J’ai eu l’occasion de lui serrer la main il y a un mois. J’étais tétanisé et impressionné par ce monument français et j’avais tourné 7 fois dans ma bouche, la phrase que je m’apprêtais à lui lancer. Il se trouve que mon cousin travaille avec lui et je me disais que cela allait être une belle entrée en matière et qu’il allait sans doute m’inviter à prendre un verre avant de me proposer, dans quelques mois, de faire des essais pour sa nouvelle œuvre. Je me suis approché et je lui ai tendu la main comme dans mon rêve ; mais celui-ci s’arrêta à l’instant précis où ma langue délivrait le précieux sésame de ma nouvelle carrière cinématographique. Je lui ai dit : “je suis le cousin de Dominique et j’aime beaucoup ce que vous faites“. Il m’a répondu le regard lointain, perdu sur l’écran immaculé qui se trouvait dans mon dos : “merci“. Je suis resté 2 secondes planté devant lui, ma main dans la sienne, l’air absent avant de réaliser que j’étais pathétique. J’ai fait quelques pas afin de m’éloigner du Maître et c’est là que j’ai commis LA bourde. Je suis revenu devant lui en projetant ma tête dans son champs de vision et j’ai rajouté : “au fait : j’ai beaucoup aimé votre film“. Je pensais que cette phrase allait me faire remonter l’espace temporel et revenir à l’instant précis où mon rêve s’était fracassé contre les rochers de la réalité. Il n’a rien répondu cette fois-ci ou alors, je n’ai rien entendu car tout le sang de mon corps est brusquement monté à ma tête. Je suis parti à reculons, écrasant au passage le pied d’une vielle femme qui m’a houspillé sans ménagement, ne sachant pas que, moi aussi, j’avais été écrasé par un poids bien plus important que celui d’un homme : le poids du ridicule. J’ai longtemps ruminé ce désastre et puis j’ai décidé de vous le raconter, à vous, mon fidèle public… Je me sens mieux désormais. J’ai recroisé la vieille femme dans la rue : elle boitait mais elle m’a souri.
Film sorti le 30 novembre 1988 avec Jean-Paul Belmondo, Richard Anconina, Marie-Sophie L., Pierre Vernier…

Pièce de théâtre de Jean Poiret qui a connu un succès énorme à Paris en 1982 avec Jean Poiret et Maria Pacôme dans les rôles principaux, elle a connu une adaptation de moindre qualité pour le cinéma. C’est Georges Lautner qui la réalise en 1984 avec Jean-Paul Belmondo, Sophie Marceau et Marie Laforêt. Dans cette scène la femme de Jean-Paul Belmondo, interprêtée par Marie Laforêt, rentre à l’improviste à la maison et trouve son mari avec une inconnue (Sophie Marceau)… Pris au piège, son mari et sa jeune maîtresse vont improviser une histoire afin de calmer sa colère…

Dans la série “Les Dossiers du Broken Blog“, voici un deuxième extrait d’un film que j’adore : “L’incorrigible“ (1975) de Philippe de Broca avec des dialogues signés Michel Audiard. J’ai toujours trouvé injuste la place ridicule occupée en France par les scénaristes et les dialoguistes. Il n’y en a que pour les acteurs et les metteurs en scène alors que sans une bonne histoire et des dialogues savoureux, ils ne sont pas grands choses. Bref, pardonnez-moi cette digression et revenons-en à cette scène du début du film de “L’incorrigible“ où Jean-Paul Belpondo, arnaqueur mythomane fraîchement libéré de prison, ne tarde pas à se retrouver de nouveau dans une situation inconfortable. Il arrive chez “son oncle“ (dont on ne sera jamais s’il l’est vraiment) où il habite quand il n’est pas derrière les barreaux… Cet oncle est joué par Julien Guiomar, immense homme de théâtre, trop rare au cinéma, qui interpréte avec talent un homme dépressif, mis à terre par un chagrin d’amour dévastateur…

J’ai décidé d’éduquer les plus jeunes d’entre vous en leur ouvrant la porte de ma vidéothèque. Il y avait “Les Dossiers de l’Ecran“, il y aura désormais “Les Dossiers du Broken Blog“. Pour commencer, je vous présente un chef d’œuvre de Marcel Pagnol : “Le Schpountz“ (1938). Attention jeunes amis ! Vous qui ne connaissez du cinéma que ce qui est sorti ces 20 dernières années, je ne vous parle pas du remake qui a été tourné par Gérard Oury avec Smaïn et qui fut un navet total ! Non, je vous parle de la version originale de ce grand film. Avec Fernandel et Charpin… Cette scène ouvre le film et donne le ton. Les dialogues sont savoureux alors, dégustons…

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