Trou de mémoire

J’y suis ! Cela fait deux heures que je t’attends au Patacrêpe et j’en suis à ma 8e “jambon, œuf, fromage“.

On s’en moque. Le principal est de résister contre le harcèlement policier sur les automobilistes.

Noname, je vous comprends mais je vais vous décevoir : je serai de mauvaise foi jusqu’au bout. Je veux gagner et je gagnerai. Il faut “niquer“ le système dès que l’on peut et comme on le peut. Peu importe les moyens, il faut être un grain de sable dans l’immense machine à broyer de l’automobiliste. Je n’ai pas l’âme d’un Cervantes et les nobles combats contre le système sont rarement payés de succès. Alors je me bats “petit bras“, je vise les couilles, je traque le vice de forme… L’important est la victoire et je vous le répète : je gagnerai car dans ce système, il faut épuiser tous les recours pour avoir une petite chance de gagner. Vous vous rendez compte de la réponse de la juge : “ah oui, c’est vrai Maître, j’avais oublié“… Effrayant.

Nous ne sommes pas fait du même bois Noname ! J’abhorre ce raisonnement “s’il y a une ligne blanche c’est sûrement qu’il y a une raison“. Je pense l’inverse : il y a bien souvent des panneaux stop, des lignes blanches, des feux tricolores qui ne servent à rien. Des radars automatiques mal positionnés, en bas d’une descente en pleine ligne droite… Je ne me contenterai jamais d’un “il doit bien y avoir une raison“ pour me taire et rentrer à la niche. Libre à vous de vous laisser saigner, moi je le refuse. Tout est fait pour engraisser l’état : les stages de récupérations où on vous montre durant 2 jours des diaporamas d’accidents contre 250 €, sans parler du gilet jaune, du triangle et bientôt de l’éthylotest obligatoire dans les voitures.