Sitôt rentré, sitôt reparti !

TGV Duplex
Je suis bien rentré après plusieurs vols pris sans embûches ni retards. Cela m’a changé de l’aller et je ne m’en plains pas… Je suis bien rentré et après avoir câliné mes petits bébés qui étaient bien contents de me retrouver après 10 longs jours sans me voir, j’ai dû repartir pour… Lille. C’est moins riant et sexy que la Floride mais j’y ai un rendez d’une heure et demi que je ne pouvais manquer et qui m’a été fixé lundi après-midi alors que je faisais escale dans un aéroport américain. J’ai même trouvé le luxe d’effectuer ma réservation de TGV à 11 000 mètres d’altitude entre Fort Myers et Philadelphie ! La classe, non ?
Bien que l’idée de me taper un aller et retour dans la journée (alors que je suis exténué de mon périple et encore sous le coup du décalage horaire) ne me dise rien,  je ne pouvais pas remettre ce rendez-vous qui peut me donner l’occasion d’approfondir la découverte de notre planète bleue. Je vous en reparlerai quand cela sera concrétisé et signé (je croise les doigts).
Demain, je ré-attaque les enregistrements de mon émission avec deux invités que j’aime beaucoup : Mina Merad, la petite sœur de Kad et Pierre Bonneric, le président du comité de soutien des otages français au Sahel. Demain matin également, je caste une comédienne pour le nouveau numéro de Breaking News qu’il m’a été demandé de produire en collaboration avec l’agence Artkom. Nous allons tourner cette fois-ci à Rivesaltes et je suis bien heureux à l’idée de retrouver mon ami Bruno Gallisa pour de nouvelles aventures audio-visuelles.
Je profite des 10 heures de TGV que je m’avale dans la journée pour préparer au mieux ces émissions bien que je vienne d’être dérangé par une passagère. Cela ne vous est jamais arrivé de tomber sur ce type de personnage indélicat ? Vous êtes assis en place 36 au lieu de la place 35 (c’est un exemple, ça marche aussi avec d’autres numéros) située juste à côté de la vôtre et une passagère montée en gare après vous, arrive à votre hauteur et vous fait de petits signes de la main, tel le Bernardo de Zorro, car vous portez un casque sur les oreilles et que vous ne comprenez pas un traître mot de ce qu’elle essaye d’exprimer.
Vous retirez vos écouteurs afin de connaître l’objet de son tourment et elle vous explique alors qu’elle souhaiterait s’assoir à SA place, ce qui est bien légitime. Vous lui expliquez à votre tour que vous êtes sur le siège libre juste à côté du sien en espérant secrètement que cela l’attendrisse et qu’elle accepte de s’y assoir afin que cela ne vous oblige pas à ranger votre ordinateur et déplacer toutes vos affaires restées à vos pieds mais… rien n’y fait. Elle veut SA place, la place portant le numéro 36 et n’en démordra pas. Elle affiche même un petit air impatient à la limite de l’agacement.
Imperturbable, vous vous exécutez de bonne grâce tout en maudissant cet intrus venu perturber le joli paysage dans lequel vous étiez planté.
C’est là, alors que vous êtes debout dans le couloir, les bras chargés de votre sac, votre ordinateur, l’iPhone en équilibre dans une main et votre manteau dans l’autre, que la maraude prononce un timide… “Oh… si vous voulez resté là, vous pouvez, ça me dérange pas !“
Vous n’en croyez pas vos oreilles. Elle a attendu de longues minutes en vous regardant débarrasser votre place pour vous faire cette annonce. Vous la regardez avec l’envie de lui répondre violemment “tu pouvais pas le dire avant connasse ???“ Mais vous n’en faites rien car vous savez que, quelle que soit la phrase que vous pourriez prononcer, elle sentirait la colère froide émanant de vous.
Je me suis rassis à SA place et j’ai décidé de parler d’elle dans cet article où il n’était pas prévu qu’elle figure. Il faut juste que je fasse gaffe qu’elle ne lise pas par dessus mon épaule…

6 Responses
  1. noname

    Je vous souhaite plein de réussite dans votre RDV Jean-François ! Quant à votre voisine de place, ça aurait pu etre moi jusqu’à la moitié de votre article seulement, car je ne vous aurais pas laissé vous rassoir à votre place. Je réserve toujours des places fenêtres dans le TGV car mon plus grand plaisir quand je voyage en train est de révasser en regardant le paysage par la fenêtre, ça me détend, j’adore ça. Et si quelqu’un est assis à ma place réservée, je le déloge sans aucun scrupule. D’autant plus que quand on voyage les oreilles dans ses écouteurs et le nez dans son ordinateur, je ne vois aucun intérêt d’être près de la fenêtre. C’est effectivement n’importe quoi de vous avoir fait lever pour vous faire rasseoir ensuite, mais sachez qu’il y a des gens pour qui la fenêtre c’est tres important ! Bon voyage !

    1. Tout le monde se lève pour Noname. Je vous aurais même gratifié d’un sourire charmeur en vous priant de m’excuser de ma méprise.

  2. cambresine

    moi je suis une résignée et je n’aurai jamais eu le courage de vous faire lever même pour la fenêtre que j’aime bien aussi !Mais je ne suis pas fière de ma résignation hélas !
    C’est le problème je pense des ainés de famille nombreuse ,surtout les filles !

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