Dimanche, j’ai assisté à la première représentation du spectacle de Stéphanie et je dois dire que j’ai ressenti… de la fierté ! Quand je dis que c’était sa première représentation, ce n’est pas exact. Elle l’avait rodé une fois à Eze et j’étais sorti de là effrayé. Le spectacle n’était pas prêt et les conditions dans lesquelles elle a joué étaient catastrophiques (salle des fêtes de village avec éclairage au néon durant toute la représentation et 16 personnes dans la salle… une horreur qui m’aurait fait prendre mes jambes à mon cou mais pas elle. Elle a joué comme si elle était au Stade de France).
Elle a corrigé beaucoup de choses depuis cette soirée là et son show de dimanche fut un vrai succès avec des programmateurs enchantés qui ont décidé de la programmer dans divers festivals. Je suis très heureux pour elle et j’espère que vous aurez l’occasion d’aller l’applaudir un jour.
Il faut être vraiment malade pour monter seule sur scène et défendre des textes que vous avez : imaginé, écrit, mis en scène et dont vous avez fait la promotion toute seule comme une grande. Quel courage… Parfois, j’aimerais l’avoir pour pouvoir, moi aussi, monter sur scène face à une salle en délire.
Il m’est arrivé un truc amusant après la représentation alors que nous étions tous dans le hall à patienter que la star sorte des loges. Un homme est venu me parler. Je ne sais pas si cela vous est arrivé de vivre cette situation un peu gênante dans laquelle un individu vous adresse la parole sans que vous ne compreniez un traitre mot de ce qu’il vous dit. Il portait un blazer trop grand, une cravate sale et une chemise immonde à carreaux et semblait un peu “fatigué“. Il me parla un long moment (interminable) et je ne savais que sourire timidement et hocher la tête légèrement pour faire semblant de suivre une conversation dont il était le seul participant.
Mais à un moment, je l’ai vu pousser du menton dans ma direction et sa voix montante semblait indiquer qu’il me posait une question que je n’avais pas plus compris que le reste de son propos. Merde… je me sentais coincé telle une souris dans une labyrinthe. Je ne pouvais pas lui répondre : “excuse-moi vieux, mais je ne comprends rien de ce que tu me racontes. Cela fait 5 minutes que je fais semblant de t’écouter mais là, tu me fais chier.“ Non. Ce n’est pas mon style fait d’élégance mâtiné d’urbanité.
Réfléchissant à 100 à l’heure à une réponse à formuler me permettant de sortir de cette position pour le moins gênante, je me suis entendu prononcer : “I don’t know.“
Victoire ! Ce trait de génie a fait reculer l’importun qui m’a regardé l’œil vitreux et déçu et qui a un prononcé un “ah… you bon’t no ?“ avant de disparaître dans la foule à la recherche d’un autre individu qu’il pourrait ennuyer avec son discours abscons.
Je saurai désormais comment agir avec les casse-pieds : prétendre être un étranger et baragouiner en anglais.
Bravo pour votre amoureuse!!! J’espère avoir l’occasion de la voir sur scène.
Que vous devez être fier! Belle journée Jeff.
Dear Jeff la Caguette
Congratulation to Miss Stéphanie
Prends en d’la graine Minot !!!
Forza Stephanie !!!
Biz