L’interview était calé. Rendez-vous au Sofitel Vieux Port sur la terrasse de l’hôtel 5 étoiles avec le port en arrière plan. L’entretien se passe à merveille. Je repars avec la précieuse carte mémoire et les micros HF de la rédaction rangés dans une petite sacoche que je trouve ingénieux d’accrocher à un élément de ma motocyclette. Erreur. Arrivé au bureau, la pochette n’est plus là. Paniqué, je refais tout le chemin en sens inverse en prenant toutes les rues en sens interdit : aucune pochette à l’horizon.
Et moi qui hurle sur mes journalistes quand ils ne prennent pas soin du matériel coûteux qu’on leur fournit… Me voilà à gravir les escaliers menant au journal avec la honte au front. J’ai failli et je vais devoir avouer la perte de 2 micros HF et d’une carte mémoire contenant une interview que je ne passerai pas. Les quelques journalistes présents sourient l’air de dire : “bravo du con ! et comment on bosse maintenant ?“. Je me suis enfermé dans mon bureau le reste de la journée pour ruminer seule sur ma déchéance. J’ai écrit un mail d’excuse à la personnalité interviewée pour lui expliquer qu’il n’y aurait pas d’interview de lui dans le prochain numéro e News Of Marseille. Je ne me sens pas “refaire“ l’interview car j’étais trop content de celui-ci. Tant pis, c’est perdu. Il faut que j’ai envie de faire les choses pour bien faire.
J’ai recommandé 2 micros, une carte mémoire et taper le code de ma carte bleue pour régler cet achat imprévu a été une véritable souffrance…
ha ha putain le naze!!!
quel bof sur ce coup, j ‘te jure , en plus avec des excuses a presenter à la clé , et une cb qui vire a l ultra violet!!
c est clair y a des jours comme ça… mais » non jef, t es pas tout seul » comme dirait l’autre
après le jour pourri, voici que s’annoncent les jours bénis
bisous pierre richard