Seul au bureau… sans Marie

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Seul dans mon gigantesque bureau, je suis triste car Marie, ma merveilleuse assistante m’y a abandonné pour aller festoyer à Paris. Elle m’a mis du Coca Zéro au frais en pensant me faire oublier son absence mais la perte est incompensable.

200 mètres carrés pour moi tout seul. J’ai bien tenté d’animer une réunion avec de jeunes journalistes femelles cet après-midi mais je n’avais pas sa rassurante présence à mes côtés pour me sentir fort et puissant. Invincible quoi…

Sa discrétion feutrée, son sourire énigmatique, ses cheveux obéissant à une règle de gravité très personnelle, tout me manque en ce jour de préparatif pour “le réveillon“. Le fameux réveillon du Jour de l’An que tout le monde abhorre mais que ce même monde fête parce que c’est la norme. Je hais la norme !

Sa jovialité et sa bonne humeur communicative (comme en témoigne ce cliché d’elle pris le jour où je lui ai annoncé qu’elle était embauchée) sont des éléments qui me font cruellement défaut en ce jour pluvieux. Elle a laissé son livre préféré (le catalogue “JPG, fournitures de bureau“) sur son bureau avec un marque page qui dépasse. Je l’ouvre… C’est la page des crayons et stylos, son chapitre préféré. Elle a annoté de son écriture fine et déliée quelques commentaires qui sont pour moi des traces d’elle qui rallume un peu le foyer d’un cœur glacé par le vent d’hiver : “prendre 6 Bic Couleurs“, “se renseigner sur les nouveautés Waterman“… C’est tout elle, cette curiosité de tous les instants qui la font s’interroger sur les mystères de notre société. Un vrai Rouletabille (sans jeu de mots).

Vous savez quoi ? J’interromps le flot de ce billet hautement intéressant pour vous parler des hasards de la vie. Je viens de vomir quelques lignes plus haut sur les soirées du réveillon et figurez-vous qu’un ami vient de me proposer une soirée “Casino“ chez lui. J’ai essayé de proposer mes services toute la journée à des organisations humanitaires pour la soirée du 31 mais je n’ai pas eu beaucoup de succès (je me suis fait carrément jeter du Secours Populaire par une femme aussi sympathique qu’un gendarme dépressif) et le téléphone sonne avec une invitation inattendue de la part de quelqu’un que j’ai toujours beaucoup de bonheur à retrouver. C’est fou, non ?

C’est bien, la norme, parfois…

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