Film de Michael Cimino sorti le 7 mars 1979. Scénario : Louis Garfinkle, Quinn Redeker, Deric Washburne, Michael Cimino. Avec : Robert de Niro, Meryl Streep, Christopher Walken.
Waou… attention, film dur. Film pour les hommes. Je n’ai pas, volontairement, mis en ligne “la scène du film“, celle de la roulette russe car de jeunes et innocentes âmes viennent sur ce blog (que font les parents ?). A propos de cette scène, d’une rare violence, Robert De Niro recevra pour de vrai les coups portés par ses tortionnaires. Il sera frappé plusieurs fois au visage. L’acteur avouera que cette séquence a été l’une des plus difficiles à tourner de sa carrière. L’URSS, quatre pays d’Europe de l’Est et Cuba quittèrent le Festival de Berlin à la vision du film. Leurs représentants déclarèrent que “Voyage au bout de l’enfer“ insultait le peuple vietnamien.
Regardez la scène sélectionnée. Regardez le jeu de de Niro tout en sobriété, en retenu. L’affrontement verbal, nerveux, entre John Cazale et lui pour une bête histoire de chaussures prend des proportions dingues. Dernière chose : John Cazale (Stan) était marié à Meryl Streep et il est mort d’un cancer avant la sortie du film. Madame Streep avait accepté un second rôle pour rester proche de son mari qui se savait très malade.
Un grand film. John Cazale un excellent « second couteau » des films américains de cette époque. On peut aussi apprécier sa composition du rôle de »Sal » aux côtés de Al Pacino dans « Un après midi de chien ». Niaquoué aurait sûrement aussi quitté la salle de projection avec l’URSS et Cuba…
Ben surtout que la Chine, l’URSS et Cuba… c’était un peu le triangle du Mal à l’époque… Ceci dit, je pense que Niaquoué n’aurait jamais quitté la salle car il aurait préféré aller voir “Nuclear Gladiator“ dans la salle voisine.
Tout à fait d’accord et c’est scandaleux!
“Nuclear Gladiator“ racontait le destin d’un gladiateur romain transposé dans un futur lointain à cause d’une faille temporelle. Le héros, interprété par Dolph Lundgren au sommet de son art, vaincra les hordes de méchants qui essaieront de l’empaler, de le tuer, de l’écarteler, de le trancher, en les giflant (très fort) de ses mains nues. Un film que le Niaquoué a, écrit-il dans la revue “Movie Destroy“, adoré pour “sa dimension historique et l’interprétation des comédiens jouant avec retenu et finesse“.
Niaquoué, tu m’épates ! Si jamais tu as un rôle pour moi dans une de tes « chinoiseries… », ou dans un porno amateur à la limite, je prends!
et Pouic Pouic, t’y as pense?
J’attends qu’il sorte en Blu-Ray